Avec à son actif des films comme "58 minutes pour vivre" ou "Au revoir à jamais", Renny Harlin a plus d'une fois démontré qu'il faisait partie des réalisateurs les plus efficaces en matière de cinéma d'action.
Fort de ce statut, il s'attaque en 99 au film "Deep Blue Sea", autrement dit "Peur Bleue" (à ne pas confondre avec un film d'horreur éponyme qui traite de loups-garous).
Le synopsis est on ne peut plus simple, il a même été souvent vu et revu dans un nombre incalculable de téléfilms de séries B (voire Z) : dans une base sous-marine, au fin fond de l'océan, une équipe de biologistes se décide de manipuler génétiquement des requins dans le but de trouver un remède à la maladie d'Alzheimer (l'un des parents de cette équipe en question ayant décédé de cette maladie). Malheureusement, comme on le dit, c'est avec les intentions les plus louables que l'on commet les plus terribles erreurs, et ce n'est pas le personnage de Samuel L. Jackson qui dira le contraire, lui qui servira de hors-d'oeuvre pour ces requins, qui, particularité, se révèlent bien plus intelligents que la moyenne (grâce à ces expérimentations génétiques). On pourrait penser qu'ils pourraient en profiter pour se cultiver un peu, se passionner pour l'art, la peinture, étudier des thèses, choisir d'entrer à l'ENA ou dans le domaine de la banque (et vu quantité de requins dans ces milieux, ils seraient sans doute dans leur élément), au lieu de cela, ils en profitent pour jouer à cache-cache avec leurs proies afin de mieux les traquer et mieux les croquer....
Vous l'avez compris, "Peur Bleue" est clairement un film à prendre au 2nd degré, on passe un agréable moment, mais nous ne sommes pas en présence d'un film angoissant comme "les dents de la mer", mais plutôt dans le genre "action horrifique". L'occasion de retrouver dans les rôles principaux Thomas Jane, la très charmante Saffron Burrows ainsi que LL Cool J (que les fans du "NCIS : Los Angeles" connaissent bien).
Et continuez à manger du poisson, avant qu'eux ne vous mangent ! ;)
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