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Vivre et sourire malgré tout ! par Agnes51

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Ceux que l'on met au monde ne nous appartiennent pas c'est ce que l'on nous montre et c'est ce que l'on croit ils ont une vie à vivre on n'peut pas dessiner les chemins qu'ils vont suivre ils devront décider c'est une belle histoire que cette indépendance une fois passés les boires et la petite enfance qu'il ne faille rien nouer qu'on ne puisse pas défaire que des nœuds pas serrés des boucles, si l'on préfère ceux que l'on aide à naître ne nous appartiennent pas ils sont ce qu'ils veulent être qu'on en soit fière ou pas c'est ce que l'on nous dit c'est ce qui est écrit la bonne philosophie la grande psychologie et voila que tu nais et que t'es pas normal t'es dodu, t'es parfait le problème est mental et voilà que c'est pas vrai que tu vas faire ton chemin car t'arrêteras jamais de n'être qu'un gamin tu fais tes premiers pas on se laisse émouvoir mais les pas que tu feras ne te mèneront nulle part qui es-tu si t'es pas un adulte en devenir si c'est ma jupe à moi pour toujours qui t'attire c'est pas c'qu'on m'avait dit j'étais pas préparée t'es a moi pour la vie le bon dieu c'est trompé et y a le diable qui rit dans sa barbe de feu et puis qui me punit d'l'avoir prié un peu pour que tu m'appartiennes à la vie, à la mort il t'a changé en teigne il t'a jeté un sort t'es mon enfant d'amour t'es mon enfant spécial un enfant pour toujours un cadeau des étoiles un enfant à jamais un enfant anormal c'est ce que j'éspèrais alors pourquoi j'ai mal j'aurais pas réussi a me détacher de toi le destin est gentil tu n'e t'en iras pas t'auras pas dix huit ans de la même façon que ceux que le temps rend plus hommes que garçons t'auras besoin de moi mon éternel enfant qui ne t'en iras pas vivre appartement ta jeunesse me suivra jusque dans ma vieillesse ton docteur a dit ça c'était comme une promesse moi qui avais tellement peur de te voir m'échapper voilà que ton petit cœur me jure fidélité toute ma vie durant j'conserverai mes droit mes tâches de maman et tu m'appartiendras ceux que l'on met au monde ne nous appartiennent pas c'est ce que l'on nous montre et c'est ce que l'on croit c'est une belle histoire que cette histoire là mais voilà que surprise mon enfant m'appartient tu te fous de ce que disent les auteurs des bouquins t'arrives et tu m'adores et tu me fais confiance de tout ton petit corps de toute ta différence j'serai pas là de passage comme les autres parents qui font dans le mariage le duil de leur enfant j'aurais le privilège de te border chaque soir et certains jours de neige de te mettre ton foulard à l'âge où d'autres n'ont que cette visite rare qui vient et qui repart par soirs de réveillon tu seras le baton de ma vieillesse précoce en même temps que le boulet qui drainera mes forces tu ne connais que moi et ton ami pierrot que je te décrit tout bas quand tu vas faire dodo et tu prends pour acquis que je serais toujours là pour t'apprendre cette vie que tu n'apprendras pas car ta vie s'est figée mais la mienne passera j'me surprends à souhaiter que tu trépasse avant moi on ne peut pas t'admirer autant que je t'admire moi qui ai la fièrté de te voir m'appartenir j'voudrais pas qu'on t'insulte et qu'on s'adresse a toi comme à un pauvre adulte parce qu'on t'connaîtrait pas si le diable s'arrange pour que tu me survives que dieu me change en ange que je puisse te suivre ceux que l'on met au monde ne nous appartiennent pas à moins de mettre au monde un enfant comme toi c'est une belle histoire que celle qui est la notre pourtant je donnerais ma vie pour que tu sois comme les autres Linda Lemay est présente daqns mon cheminement cahotique est particulièrement où, dans mon passage dans le coma, ma fille Armelle avait l'habitude de me passer ses chansons, celles qui la touchaient, et qu'elle me savais aimer. J'aime cette chanson "ceux que l'on met au monde"je m'y retrouvais un peu dans mes relations avec mes grands poussins qui quittaient le nid, et je pensais à mon neuveu, handicapé depuis l'âge de six ans, fauché par une voiture, il a maintenant 35 ans et il reste une charge car il n'est plus lui même, en vie certes mais à quel prix de souffrance, de moments de découragement de son côté et celui de sa mère et ses frères et soeur. Son découragement lors de la mort de son Papa en 2005, accident de la route aussi, et ce môme paumée doté d'une grâce presque divine de savoir amener de l'espoir et de la lumière aux plus démunis, il a trouvé un peu sa route en étant acceuillant sur les chemins de St Jacques de Compostelle. Ici il y a des jeunes si jeunes, privés de leur autonomie, suite à des accidents de voiture ou de moto, pauvres gosses égarés dans ce monde du handicap, perdus dans ces salles de kiné, se demandant s'ils rêvent ou cauchemardent, ils sont tombés la dedans sans savoir pourquoi, sans voir l'utilité d'apprendre à vivre avec cette saloperie qu'est le handicap, et que dois je leur dire, t'inquiète on arrive à vivre avec, mennteuse que je serais, on ne vis pas avec on s'adapte on subit et on gueule, alors je leurs dis quoi moi! J'ai vécue j'ai eu des enfants, mais eux à quels espoires vont ils s'accrocher là je me sent paumée! Et puis ils y a ceux qui sont nés comme cela, ceux dont on ose dire de toute façon ils n'ont rien connu d'autres alors ils ne peuvent pas regretter, ben voyons, politique de l'autruche, sentiment d'égoïsme, ils souffrent ces momes je les croisent tous tordus dans leur petit fauteuil électriques, presque des poussettes, toujours souriant, mais derrière que de souffrances dans leurs yeux d'enfants déjà si grands, ils ont connus déjà tellement d'épreuves et de souffrances, alors devant leur grand courage depuis leur petite taille, on ne peux que s'"incliner chapeau bas petites filles aux prénoms qui résonnent dans ma tête, Isabelle, Gaëlle, Clémence..... et vous les petits gars johan, christophe, Adrien........... Et oui drôle de société, drôle de façon d'être que ces centres de blessés au corps et à l'âme ou la solidarité est bien plus forte que partout ailleurs, ici nous sommes tous égaux, la souffrance est notre lot quotidien et il n'y a pas le concours du plus malade, du plus démuni, du plus paumés, on est là pour bosser et nous nouss serrons les coudes par nos rires et nos aides muruelles. Voilà de beaux exemples de solidarité gratuites

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