Autour de moi ils rient, ils s'amusent, ils quolibettent (moi je néologise) ;
Je souris à leurs paroles moqueuses (tu rêves ? A qui penses-tu ?), j'acquiesce à leurs questions, je ne comprends rien à ce qu'ils disent.
Comment se mettre au diapason, comment se concentrer sur le sens de leurs mots, le sens de la vie, le sens de tout ça, quand on a le coeur en miettes.
Je n'aime pas la mièvrerie et cette situation m'y pousse tout droit.
Un peu de drôlerie, de cynisme m'aiderait à surmonter ces heures noires, mais là rien, rien ne vient, qu'un noeud à l'estomac qui m'empêche de respirer, de réfléchir, de prendre du recul ; je refuse de me laisser emprisonner.
Mon amie, ma soeur m'a dit le temps apaise toutes les douleurs.
Combien de temps ?
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