Le lisse vernis du lys de ma conscience déroule
La chevelure des ombres, qui glissent dans la nuit.
En mon âme et conscience mon désordre est la houle,
Qui dérange laurore de vos matins de fruits.
La persistance des brumes teintées de nacre ocrée
Sépanche sur mes yeux, dont liris bleu divague
Au couchant de la pluie qui creuse les nuées,
Dans un décor de feu qui tourmente mes vagues.
Ô ! Toi le grand sorcier des vigueurs océanes,
Qui coule dans mes veines et ma passion gitane,
Je rejoins la folie de tes ciels vagabonds.
Le silence sinstalle sur mon regard troublé.
En mon âme et conscience je maccroche à ces monts,
Où lamour est un lys, blanc comme lEternité.
Botticella
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