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Enfant de coron d'air par Kaouak

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Auparavant, je me couchais à vingt heures, disons aux environs, enfin la télévision donnait le signal, avec les dossiers de l’écran que papa envisageait peut-être pour après le film- s‘il était bon -enfin c‘était il y a bien longtemps, les dossiers ont bien changés , depuis les Sabatier-Foucault sont bien remplumés , c’était même bien avant que maître Capello nourrisse -avec effet de manche-son nourrain- posé O Combien rose en évidence -O amusant-et que Jean -pierre s’ébouriffasse en duplex sur la place Choutard devant les barrières - en costume ajusté jaune canari... enfin je vous en pose des bonnes années, des bonnes sans nez -O fin jeu de mot du maître -c’était gagné si vous aviez le nez fin dans le volapük et si perdu vous le mettiez avec vos pattes d’eph’ dans un magazine des jeux avec une chanson d’Enrico en prime...dans la panière avec les petits papiers de Noël...ou plutôt dans la nacelle… Je cru bien qu‘il nous apportât la bonne nouvelle d‘un O par avant, c’était pas au paradis qu‘il l‘emportât, puisque l’on dit encore aujourd’hui sur le papier que « l’enfer c’est les autres «  et même que « chaque conscience poursuit la mort de l’autre « et comment j’en ai appris des leçons… de source mâchées sur le papier platonifié …et même de l’existence des boites à tabou, avec Monsieur Raster le petit bonhomme en louche et madame Beaver sa numéro deuxième qui s’y rendirent t'à bouler ... mais mais keskon en nana ... kon en fait de ces belles phrases à l’emporte-pièce..., du huis -clos ? des mandarins ? et des balles au prisonnier... hein qu' Il roulait vite le numéro deux dans sa décapotable, n’est-ce pas ! …Pourquoi voulait-il, le numéro un, que nous travaillassions moins que plus au paravent …au part avant... O y’en a qui en ont fait tant de la matière à penser … à s’en enfuir des autres avec leur carottes… à s’en fouir d’autrui comme on dit dans un langage pas cochon …Et doncque, ma pomme, je vivais quand même avec les autres, bah, j’avais pas le choix d'exister ailleurs, j’étais un petit baroudeur d’honneur, un élève savonnage d’image, bref un tcho gosse comme les autres … les autres c’est mon frère et mes deux sœurs qui viendront après moi, eh bé je suis donc le premier, l’aîné, celui qu’y’a pas un gros nez et qui…au par avant… paradait partout pardi …avec son papa pas mal, mais mâle, pardon oui, avec son complet veston le dimanche sur le marché main dans la main (Ah la photo trottoir !) Au paravent y’avait mêm’ pas Hardisson, ou Patrick Sébastien ! Très longtemps au part avant, wouaih, d‘audience et même pas peur du Gicquel ….et doncque je suis l’aîné d’une famille, avec un papa et une maman -il faut que je le précise …O ce beau couplage sur le parvis de l‘église de Balassée- O différent des mœurs très relâchées, recalées, remisées, retouchées... d’au jour d’hui … Et j’avais des voisins, en ribambelle, des voisins, du voisinache, dont le plus proche était mon oncle (je l’appelle mononc‘), et sa femme Francette (je l‘appelle matant‘, elle a de grosses…), puis après c’était pas un oncle mais il coupulait avec Pauline (elle faisait des tartines ), puis encore après c’était pas une tata, c’était un plâtrier qui coupulait avec sa femme qui s’appelait Tomique (elle était tonique) et le finaliste des voisins c’était l’italien, un vieil accent chantant, et sa femme dont j’ai oublié le prénom finissant par un A c'est sûr... ...Quand je dis tout ces voisins, les uns à coté des autres, c’est parce qu’ ils habitaient- habitent encore -et tricotaient des pulls aussi dans la même maison que la mienne où j‘habitais au par avant, derrière la même façade, et nous autres, nous étions de la première façade car papa a eu de la chance au tirage des lots et il a eu le choix de la place et maman voulait la première avec le passage sur le coté, sinon on aurait habité chépaoù; les voisins, eux, ils se sont contentés et du café... et du tirage de la deuxième, la troisième, la quatrième et de l’italienne place dans la cinquième ... ... Et après l’italien ça labourait, car c’était un champ, mais c’est plus un champ maintenant, c’est des casseroles empilés dans le hangar du commerçant qui l’a bien réussi sa vie …au début à la criée sur les marchés, embobineur comme pas un et qui s’était payé La porshe ou du moins pour sa femme...et elle était belle sa baraque rue Passemoil’ beurre et je suis même allé à l’école avec leur mignonne fille, Carole, que je suis allé chez elle quand elle habitait encore rue de Pille... et que j'étais allé chercher, timide, un devoir chez elle parce que j’avais attrapé un virus d‘auparavant …O je passate sous le porche... mais keskelle était mignonne et reluisante … la casserole … Toutes ces cinq maisons sont pareilles, O quelle surprise architecturale ! bah, elles ont été construites en même temps et acheté le même jour par de jeunes couples plein d’avenir et plein de promiscuité... oui, je parle de cuités, mais attention, mon père et ma mère i buvaient pas, et zut j’ai parlé trop vite …l’apéro y’en avait, pas que du pastis quand ils recevaient, mais oui ça se faisait beaucoup beaucoup de recevoir….. Auparavant ...c’était normal, ces voisins là, ils étaient dans les parages et non pas parachutés dans les paras… dit fisco à Ouarzazate … je vous parle pas de l’autre voisin d’à coté, l’auto-tamponeux, il avait pas la même maison, lui l’auto-tamponeux et sa femme pas du tout collante…aveucqui du coup j’ai du passé mon permis de conduite sans trop avoir à faire de marche à pied, mais des coups de frein j‘en avais donné du pied (pas dans sa femme super-nana hein !), mais à cause de ce chien qui traversât la route n‘importe où … ça, pour dire que c’est pas la même chose en vélo qu’en Peugeot diesel, la route à partager ...tiens auparavant: parenthèse, ya pas un chien, roulez plus vite qu'i m'dit , et non y’en a un là qu' je dis, et monsieur fait de l’humour qu’i m' dit, parenthèse… Toute ces maisons en rangée quand même-par soucis d‘égalité- ça avait de la gueule avec les champs plats aux alentours… un certain détachement …et des jardins par derrière, long très long les jardins, des rubans de jardins collés les uns aux autres, séparés par des voyettes, et O joli le spectacle par ma fenêtre …admirer et deviner qui avait cumulé le plus de rangées de patates, le voisin ou le voisin du voisin ? , oh ben, celui qui en cumulait le plus din sin gardin, c’était sans doute celui qui grattaient le plus du groët, celui qui « saquait du fien au groët »(je laisse à deviner …à l’odeur… la signification d‘un tel geste de remue, oui de remue mais pas de ménage). Toute ces maisons, encore avec la façade bien lisse et peinturluré, ont été construites la même année où je suis né, en 1963, mais si mais si, O quelle année ! Cloclo n’était pas encore dans sa période disco…c’était l’année, c’était l’année de la mort de K.. en limousine et puis de C…en la forêt (pas dans la Marais)...et encore de P…en père la-chaise…mais bon tout ça c’était du derrière l’O part avant…et maintenant toujours de l’eau coule partout …jusqu’à la mer, et la vie reprend toujours de la crème sous les parasols…et Marie, quelle beau yeux encore dans la forêt … Doncque 1963, ces maisons en rangée émergeaient et engrangeaient du peuple , essentiellement de l’ouvrier et des femmes au foyer; hé , est-ce vraiment pour toute une situation perdurable... au foyer ?, enfin francette et Pauline sont encore bien planquées à ce qu’il me semble, oh , y’a bien des fois un tiercé qui occupe une distraction…et maman, elle, trouvera toujours à faire et à défaire, par exemple des fleurs pour la toussaint, entr‘autres hein ...et papa fera une petite serre tout en vitre pour y faire pousser des tomates, des vraies et des micros melons et des pots de géranium… Au cours du temps, elles se sont métamorphosées ces maisons, peinturlurées à leur début, puis briquetées pour certaines dont la notre -avec de belles briquettes oranges, voyantes , et Emma dans tout ça ? oui Emma et ses bottes et son sexe à pile? …bah, je concède, un peu perdue dans la dramaturgie des géraniums ….L‘Emma Peel au parasol … Je n’y crois pas, pas au pas ravi, mais à ceux qui disent qu’une maison a une âme, un âtre je veux bien, mais une âme, je l’a trouve dans une maison une déclaration très …disons post-romantique, j’aurais préféré un âne mais tout de même j‘ai eu un cheval à bascule, et basculons tiens, sur … le présent de l’au par avant… Au présent, à chaque fois que j’ouvre la porte d’entrée, que je prends dans le nez le remugle d’un parfum d‘au par avant, que je hume l’odeur dans l’escalier enveloppant et tant de carrelages, blancs pour les murs et petits ocres jaunes pour le sol...et des blanc reluisants qui renvoient cette lumière venant de la porte d’entrée, et que j’observe ce quadrilage bien arrangé avec finesse de jointure par mon père O par avant les ayant posés de ses grosses mains de carreleur... et partout sur les murs on y voit des carreaux de figure à hauteur de yeux d’enfant, on aurait dit posés là spécialement au par avant pour que j’y sois O par un moment du haut de mes 10 ans- en face à face avec les images des carreaux, des images espacés les unes des autres, et de mémoire : une calèche, un caniche , un voilier, un épagneul, un teuf-teuf, un colley d’Ecosse... ... Un chat bleu aux yeux hypnotisant, oh le beau chartreux ... que je rencontrerais plus tard rue Cadet-Roussel à Paris en haut d’une armoire chez une copine frisettée au beau courage qui faisait histoire de L’Art avec un grand A de courage comme y’en a pas dans la culture, mais plutôt dans labourage et les deux mamelles où y’en a plus d’un A et aussi des chaises de l’Art d’y voir Ionesco à la huchette et puis patatra …O patatra ! Mais Bon, je m’égare dans une absurderie, la cause à du sparadrap sur des Rhinocéros de mémoire ..qui soit dit en y bêchant n’est pas une enfance de l’art …mais enfin j’étais quand même un lardon comme les autres qui un jour aura fait sa tête de lard ...d‘ailleurs à ce sujet de lard, je ne préfère pas me rétrospectiver du cochon ...ou alors à la brochette comme les autres. Pour l’instant je suis très bien dans l’escalier, je hume, je prends dans le nez une bouffée d’odeurs carrément carrelées, et si je le descends y’a un couloir au rez-de-chaussée, pas long, disons cinq mètres-une porté de billes- qui mène à deux portes...avec d’autres odeurs qui m’attendent derrière ...si j’ouvre celle de droite, ça sent les huiles, le fuel, la mécanique des fluides et des gaz pas vraiment hilarants ..tandis que si j’ouvre celle du fond, je sens des odeurs de poudre de machine à laver, de conserves de légumes en pot (des haricots verts), une exhalaison de produits alimentaires émanant d’un espace remisé sous l’escalier -tous les espaces servaient- Et dans cette pièce où le chauffage central ronchonnait, c'est la buanderie comme elle dit ma mère (qui s’appelle pas Michèle), elle y fait sa buée. Cette buanderie prend toute la largeur de la maison et donne par un porte sur la cour carré de derrière, espace cour délimité d’avec le voisin par un petit muret, et quand je me levais sur le bout des pieds (je suis un tcho) et ben je voyais la cour du voisin en entier ... la cour du voisin-mononc- elle était délimité par un muret et un grillage d’avec son autre voisin et aussi par ce qui sera une baraque -pas en bois , en parpaing tout de même- qui servira d’atelier et de refuge pour nous autres les tchos qui grandiront joyeusement et qui aimeront à s’isoler des grands, quand d‘autres au paravent… Et puis quand l’un construisait une baraque, il y avait un effet de mimétisme, d’autres baraques voyaient le jour et pour quoi y faire, pour y cacher le co de combat pardi … du plâtrier pardi! , héhé je le savais, très méchant le Co, dénudé du cou et voltigeant sur ses ergots … la cour était pratiquement carré pour tout les voisins en rangée ...de l’autre voisin, le grognon auto-tamponeux-pas dans la rangée- nous étions d’avantage séparé, par une pelouse, un muret de granit très bas sur lequel on pouvait s’assoir, encore que… Ce voisin là n’avait pas de cour mitoyenne, ni nous la faisait la cour, mais un chemin qui menait à Ses garages lui serviront à des locations de voitures, garages auxquels je participerais- ciment et joint compris - dans une construction future échevelée avec mon père qui au par avant était un carreleur-bâtisseur et qui travaillait - à la tâche parfois - dans une entreprise connue de nom et pour m’en être renseigné reconnu dans un livre d’informations relativement armé comme béton comme l’inventeur des grillages dans le béton … Mon père avait aussi construit notre cours, des dalles et des murets …c'était notre terrain de jeu car on nous disait souvent « va jouer dans la cours », et dans celle-ci y’ avait un rond-point au milieu, un rond-point car quand nous aurons notre premier vélo- en même temps ma sœur et moi et on peut même rajouter les tchos voisins- il était vraiment un rond le rond-point et devinez bien que nous en ferons le tour et le tour, du bac à sable pour un autre auparavant …un qui s'entasse bon le sable chaud….la pelle et le seau … enfin nous n’en fûmes pas loin du parasol au paradis des O par avant... au-delà des cheminée des hurle-vents de la centrale … O par avant, Elle est quand même charmante Vanessa, hein, son beau sourire, ses superbes belles dents, elle joue tellement bien aux boules, à la pétanque hein ! et fait de la cinématographie, aussi avec son bel ami qu’il en de beaux doigts très longs et qui n’en fait aussi de la cinématographie …d’argent, les mains propres, hein !… Ah, le familia, ah oui , c’est comme ça qu’il s’appelait le cinéma dans la grande ville d’à coté .. Mais c’était dans un auparavant …sur une autre toile ….d’araignée…

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