Le bruissement de ton âme pour ne pas oublier
les saisons de la vie qui conjuguaient le nous
l'automne se rassurait en réchauffant l'été
ton souffle s'est perdu une nuit, loin de tout.
Ton image en reflet dans le glacis froissé
que seul l'astre nocturne caressait d'un halo
ton image se disperse par l'onde éclaboussée
quand la vie a jeter sa parure dans l'eau.
Une ombre prend le large sur la barque de Caron
portée par les courants qui traversaient les curs
L'éternité dessine une terre sans horizon
ou tu vagues de brume sans approcher l'ailleurs
La chaleur de tes mains posées sur ma poitrine
ton sourire apaisait mes craintes imperceptibles,
ton regard savait les peurs enfantines
nul besoins de parole pour dire le miel et l'eau
Comme un papier de soie envolé par la brise
de loin en loin les mots ne disent plus l'avant
la vie remplace tout, un vide par une rive
et je reste orphelin de l'amour de Maman.
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