Quil maurait été agréable
Datteindre langoureusement
Ce tas de bois baignant dans la pénombre,
A labri des agressions des flashs
Et des résonances tumultueuses
Des liesses apprêtées.
Sans un bruit
m'approcher
Aborder sa silhouette
Qui maurait déjà suggéré par intuition,
Loffrande de son dos.
Jaurai prié son esprit en silence
De naugurer daucun mouvement.
De permettre aux regards
de se mettre en berne
Pour souligner lexaltation
De tous les sens aux aguets.
De mes lèvres entrouvertes
Un souffle se serait enfui
Aurait grandi
Pour colorer la peau de sa nuque
Des pigments enfin éclos
du désir
Un à un défiant
lexcitante attente.
Comme mus par limpulsion
Dune fatale attraction
La pression de mon ventre sur ses reins,
De mes seins embrassant
Lobscurité haletante
dune peau en attente.
Loin des possibles inaudibles
Rejetant les rythmes désaccordés
Comme des étrangers à nous-mêmes
Conspuant les sentinelles
Des zéniths interdits
Nous aurions rejoins à lorée de cette forêt,
La cadence effarouchée
Puis soumise
A son apogée
Des corps impromptus
Réinventant les éternelles euphories
Des plaisirs défendus.
↧