Rose blanche sur la grève de ta mémoire certaine
rose des sables en ton jour
désert humide où parle un peu de haine
je ne suis pas moi ton amour
je t'ai quittée t'en souviens-tu
après un été trop fécond
des chaleurs vives battaient la rue
j'apprends à vivre en mon pardon
un songe né de cet automne
qui a suivi en vérité
des tristes heures sans voir personne
sinon des chères inanimées
je laisse derrière nous à revivre
les prémisses de toutes guérison
l'oubli pour moi, la colère ivre
en toi qui maudissait mon nom
oui que t'importe, pélerine
dix ans deux vies que nous avions
ensemble par moments, les cîmes
de nos heures mortes en leur raison
je me souviens de toi qui fut
autre que celle qui désormais
hante les livres qui sont rendus
la chair est triste on n'y peut mais
- à C.,
1999-2009
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