Des mots qui courent,
le premier empruntant le pas du second jusquau seuil du troisième
Oui, ici ! Là où séchappe la sémantique polluante des phrases bancales.
Lhiver tombe à flocons drus, cristaux de trois minis saisons,
et semporte à jamais dans le creux humide du bourgeon.
Sur le duvet de la feuille, les mots senchaînent, la scie sanime et
larbre reste mort.
En criminel, le paragraphe sanctionne, son écrin ouvert accueillant ses verbes et adjectifs, fonctions, pronoms, tournures et modes. Des idées qui sindustrialisent, se façonnent, se ferrent en chaîne tirée par de longues locomotives-phonèmes à rêves. Des songes qui se répercutent en lélan monstrueux dun soulèvement syntaxique. Point, virgule, articulés ou solitaires en aucun moment ne prétendront à la fuite devant la Grande Interrogation et la Sainte Exclamation : nos obligées créatrices et fées de la passion en la Divine Scribouillardise.
Des mots, des phrases,
lhistoire se poursuit et nous mourrons, sans le message défini, sans réaction, plantés là sur un point
juste ce point
Situer lidée, trouver le détournement ; jinvite à la sanction puisque désormais habite, dans le creux du mot, lunivers du grand démembrement.
Point de suspension
ouvrons la coulisse de deux guillemets. Les notes depuis salignent
et senvole lharmonie lexicale !
Une tête tombe. Pluie terminologique, la parole est morte et lencre mépanouit.
Des barrières de protection ont été soufflées par le vent, biffées dun trait
comme ça, entre les plis dun silence
Il ny a plus de protections. Non, il ny en a plus !
Lespace reconnaît sa plénitude, il crache ; le bitume nose en entreprendre la douleur. Des pas, des humeurs, pensées et natures.
Enfin, le livre se couche ! Bientôt le sommeil sera là
↧