Son souffle s'empêtre dans mes derniers frissons. Mes halètements s'étouffent déjà contre sa bouche... Broyés par ses crocs mon corps s'éparpille dans les cognements de mon cur.
Quelques couleurs ruissellent encore sur ses tempes... Elles s'estompent soudainement dans le gris du soir.
La lumière nous quitte mollement... comme pour accompagner ce sexe qui glisse hors de moi.
Son corps en déséquilibre au dessus du mien lutte contre la crampe. Au tremblement de son bras je sens bien qu'il hésite à rompre le charme.
Ça y est, c'est bien fini. Lentement l'agonie du plaisir replace les murs autour de nous, souligne la fenêtre devant le ciel.
Agenouillé au pied du canapé, il se rhabille discrètement. Me couvre d'une chemise au lieu de ses baisers.
Mes doigts dans ses cheveux ne le retiendront pas.
Une histoire de voiture mal garée ou de parcmètre à régler.
Je ne me souviens pas.
Pas plus que son prénom.
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