Coiffe moi
Tes doigts enfouis dans mon méli mélo frisé, tu n'oses pas tirer, défaire les noeuds, je renverse ma nuque pour t'encourager. Tes doigts fins prisonniers de mes entrelacs fourchus tentent l'impossible, ce serait comme tailler la brousse avec une pince à épiler.
Lave moi
Tu m'entraînes et bras tendus contre le carreau froid, j'attends la morsure du gant de crin, ce seront tes mains de mousse qui, de ma nuque à mes reins frotteront mon satin.
De ma gorge à mes seins, le savonnage continue. De mes chevilles, au jais de mon pubis, la mousse se fait plaisir, heureuse que tu ne voies pas mon sourire.
Rince moi
De l'eau tiède, je ne retiens que tes doigts, effleurage délicat qui démousse ton ouvrage patient.
Le satin luisant semble presque neuf
Sèche-moi
Tu pourrais, si tu étais amant su, reconnu, te contenter de m'envelopper dans un peignoir moelleux qui couperait court aux frissons qui hérissent ma peau.
Mais, tu t'empares de la serviette et sèche chaque parcelle de peau odorante. Je me tourne, hypnotisée par la rougeur de tes joues. La serviette remonte de mon ventre à mes seins que tu serres dans ce nid improvisé
Aime moi
Ne te l'ai-je pas déjà prouvé en cédant à toutes tes demandes ?
Alors......... laisse moi t'aimer
Soulevée de terre, mes bras à ton cou, mon visage dans ta nuque, tu nous emmènes, emmêler ce que tu a démêlé. Souiller le propre par le beau, et de salive en semence, tu deviens mon savon préféré qui me fait mousser de plaisir et fait couler une eau tiède, ultime rinçage dont je ne veux pas être lavée
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