Dans ta bouche
des mots déchirés
des mots déchirants
qui dégueule le mal-être
Dans ta bouche
te reste le relent de
ce que tu crois mes
mots dits sentimensonges
Dans ta bouche
tu déverses comme
la marée son lot de poissons
d'argent avec les crabes nauséabonds
Dans ta bouche
tu égrènes comme
une litanie incessante
le souvenir de ce qui n'est plus
De ma bouche
tu voudrais entendre
des mots que je ne te dirais pas
je ne peux être ta consolante
De ma bouche
je te dis s'il te plait n'obscurcis pas
de rancur stérile ces jours heureux vécus
Nous nous sommes aimés, ne l'oublie pas.
On ne badine pas avec l'amour - Alfred de Musset
"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange, mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux.
On est souvent trompé en amour, souvent blessé, souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois ; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui."
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