En mon âme vagabonde où baignent des rubis,
Il y a ce chemin qui te mena vers moi.
Sous cette aurore de nacre, approchant, tu sentis
Ces petits sanglots lents qui ruisselaient démoi.
Mon regard bohémien était éparpillé.
Le souffle épuré, j'attendais ton mystère.
Mon cur battait pour toi, déjà, en ces dangers
Qui glissaient sur nos yeux éclairés par la mer.
Je rêvais dun sourire et de tes mains qui pleurent,
De tes yeux si profonds qui caressent mon cur
Lorsque ton sang décide que je suis ton aimée.
Tu accourus, ardent, pour me rejoindre un soir.
En toi montait la folie tendre dun baiser,
Quand tes lèvres capturèrent ma bouche, nappée divoire.
Botticella
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