Cest un sac, un bric-à-brac dans la vie qui va, là-bas.
Tohu bohu mon cul dit le poivrot au comptoir désespéré.
La gueule du loup si proche et pas moyen de dégager.
Tu vas pas recommencer ma jolie ? Ca suffit les conneries !
Bon, année nouvelle faudra penser à se faire belle.
Retrouver ses élans de joie perdus dans les bois sombres.
Faire feu de tout bois justement, se rendre justice aussi.
Oublier le chômage, la solitude, les coucheries inutiles,
les défonces au white spirit, l'envers du décor, la loi du plus fort.
Voir des couleurs dans le noir de ce bordel intégral.
Prendre la vache par les cornes ou le crocodile par les cils, facile.
En attendant, un baby patron, pour m'envoyer du courage dans les veines. Parce que les amours mortes ça vraiment, de tout mon corps, j'en brûle encore. Au feu au feu tous les bienheureux.
Moi les espérances, je m'en balance.
Et quant à faire, autant défaire.
Amère, amère l'étoile de mer.
Méli-mélo, tango rétro, trop c'est trop.
N'en jetez plus, la coupe est pleine.
Sur le départ, j'entends plus les guitares.
Qui sera, qui fera, le tri dans cette nuit...
Qui voudra, qui pourra, ressaisir tous nos désirs...
Altitude 1800 mètres.
On prend le funiculaire pour se rendre sur les pistes de ski mais au beau milieu du trajet,
elle défonce la vitre et se jette dans le vide. Chute libre en fin.
Elle est morte sur la tour de Babel.
Pour s'envoler vers le ciel.
Est retombée sur les rochers.
Son sang a tout éclaboussé.
Bonne année qu'on dit ici.
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