Demain dans la soirée, à vingt-deux heures cinquante-trois minutes, ce sera le 12 janvier 2011.
Peut-être lavez-vous oublié, parce quon en parle beaucoup moins depuis plusieurs mois, mais cela fera un an que Haïti aura connu un tremblement de terre exceptionnel : de magnitude 7,3 avec une vingtaine de secousses allant jusquà magnitude 5,9 quelques heures après, puis un second séisme le 20 janvier 2010 de magnitude 6,1.
Au 24 février 2010, le bilan était à deux cent trente mille morts, trois cent mille blessés et plus dun million de sans-abris.
Le palais présidentiel et la cathédrale Notre-Dame de Port-au-Prince ont été détruits.
Photo du palais présidentiel :
http://minilien.fr/a0lpah
Le Président René Préval et le Premier Ministre Jean-Max Bellerive ont échappé de justesse aux débris alors quils assistaient à une réunion dans le palais présidentiel mais le ministre de la Justice, celui de lÉconomie et celui du Tourisme ont péri ainsi que larchevêque de Port-au-Prince, Mgr Serge Miot.
Entre deux cents et trois cents personnes ont pu être sauvées sous les décombres par laction parfois persévérante des sauveteurs ou des habitants.
Les États-Unis ont envoyé seize mille militaires pour aider les secours et assurer la sécurité (des prisons furent détruites et les prisonniers se sont évadés).
Les derniers malheurs de Haïti proviennent dun camp militaire de lONU, des soldats népalais qui auraient été négligents avec leurs eaux usées ce qui a provoqué le début dune épidémie de choléra qui a commencé le 19 octobre 2010 et qui a foudroyé déjà trois mille cent quatre-vingt-quatre victimes au 5 janvier 2011.
Dans cette île-là, "on" a clairement choisi entre peste et choléra
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