Claquent les vagues sur mon cur.
Enfle le vent dans mes cheveux.
Depuis laurore, tournent les heures.
Dans le ciel sembrase un grand feu.
Le rouge-gorge dans le sous-bois,
Chante sans cesse si vaillamment.
Sa mélodie est un émoi,
Qui nous fait oublier le temps.
La source jaillit près du taillis,
Perle limpide en ses eaux vives.
Sur les pierres, la mousse chérit
Mes pieds nus dansant sur ses rives.
Jai couru jusquau chêne dor,
Qui ruisselait de ses lumières.
Quand le soleil, ô pur trésor !
Plongea entre ses branches fières.
Pour oublier tous mes chagrins,
Jai caressé son tronc noueux.
Une pluie fraîche du matin,
Coula dans le fond de mes yeux.
Je me suis laissée emporter,
Par la majesté de ces lieux.
Jai trouvé la sérénité
Sous les branches de cet arbre-dieu.
Botticella
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