AVOIR DU NEZ par CALINOSCOPE

Merci mesdames d’avoir si répondu si vite à mon com sur la Liste, et comparé sa verve au petit pied, au grand Rostand et son beau nez. Cyrano c'est trop d'honneur. Appelons Rabelais. Tout ces grands nez plongés sous les jupons, dans le corsage des dames ? Vous imaginez ? Les gloussements, les défroissés, Les fesses pincées, tétons dréssés, Et le fondement tout frissolé, De la mamelle au ribambelle, La cuisse drue à tire d’aile, De la croquante au débotté, Jusqu’à la fente toute plissée, Ca se gondole et se rissole Ca ne peut plus s’arreter. Le rire les prend et fait bouger Le grand fripon le p’tit frisé Plus rien de ferme qui ne se bouge, Le déplacé et le fruit rouge, Les deux entrées la belle sortie Tout se déplace, tout est en vie, Et ça explose et tout s’oublie Le vert acnée, la ménopause, Le mari dru, l’amant morose, Les débuts de moi, l'appel de soi Mélancolies et gants de soies Le rire les prend et se répand. Les barrages cèdent, le sein déborde Et les tétons comme un chaton, Passant la tête en fiers dragons, Un œil à gauche puis l’autre à droite, Quittent la rade et bousculades Humant l’asphalte et le moellon, Quand au fessiers trop pressionnés, Ils se mirent et s’entrechoquent Marquant le rythme suivant l’époque, La vessie bien entendue a tout perdu Le flot enflés des rigolées Forme rivières, torrents, coulées, Nettoient enfin Paris des renfrognés, Des pisses froid, des courtes têtes, Des raz du cul, des faux poetes, Des peines à jouir, des jardiniers, Des comptes à jour, des dépensiers, Des prosateurs à deux sous de l’heure, Aux dessous d’eux le mot se meurt La femme s’ennuie, la vierge le reste, Vive la joie et verve leste ! Les bougres essayent de résister, Forment barrages, monts de piétès, Sans vergogne ni pudeur Ils riment à toutes heures Tendresses avec Caresses, Le Voile avec Etoiles L’Azur et source pure Pourquoi pas Clarinette Avec Tinettes ? Pamoison avec Toison Et Pucelle avec Brandon ? Repoussés par le flot, Les voici qui l’avalent Et engrossent de leurs mots, S’y roulant, s’y noyant, Disparaissant à tout jamais De l’épistolier… Paris enfin débarrassé, Paris nettoyé, Paris Libre ! Femmes vous êtes géniales. Mon cœur en vibre ! O ma sœur ! Merci à toutes de votre clairvoyance. Bonne journée. Ps) Tradition oblige. Toute femme non protégée par la loi ou le centenariat, est priée de venir face à 6h48 devant la cathédrale Notre Dame, Paris. Voile blanc, toque noire, ongles faits, passablement parfumés. Vous me reconnaîtrez à mon hippopotame, ma nonchalance, mon air anglais. Cet envoi tient lieu de faire part. Attendez-vous à être embrassée.