De ce qui pemet d'avoir la paix par Helas

Quand il a compris il a redressé la tête, s'est cabré, a tenté de se relever. Je lui ai parlé doucement, pour l’apaiser : "t'y as été un bon chien, pars faire un somme" je l'ai regardé dans les yeux, et la véto a planté l'aiguille, poussé le piston, "tu sais qu'elle t'aimait le chien prends du repos...bon chien..." "c'est fini monsieur". "Ha... merci Docteur." La gorge encore nouée et la sensation de ridicule en collier de pilori devant elles, il y avait une assistante avec le docteur. J’ai frimé en demandant combien je devais, en m’assurant que j’étais en règle. Fier de sa chaine, la passe au chrome. Ce soulagement. J'étais sincère, chez le véto mais c'est mème pas mon chien. On était un peu comme cousins lui et moi. Mais plus de boite de conserve à charrier sur des kilomètres, perdu le permis à l'époque. Plus de promenade bi-quotidienne, plus de caresses à donner, plus de ce regard de loyauté blessée. Si vil par shème, laché par l’homme. Je l'avais récupèré quand les pompiers l'ont amené à l'hopital, ma soeur, sa maitresse à lui, le chien. Moi aussi j'étais la maitresse, mais d'un homme qui fermait sa gueule, fermait les yeux, baisait comme un dieu, beau. Si j’ vise ta chair, parl' pas bel homme. Le maire, une femme, de son bled perdu, à ma soeur, m'a appellée pour que je m'occupe des affaires de ma soeur "c'est pus possib', m'dam' SAVANIAN ; c't'un chantier pas possib', pis y a les chats, et le chien qui gueule. Pis y a le ménach'..." Hola, in petto m'exclamai-je. En souriant, j’ai l’humour particulier. “ et l’espèce de tente qu’a laché, c’t’une vis qu’a pété”. Si vis pas chère, pas de barnum. Elle, Sylvie, suite à son traumatisme cranien, suite à son changement de caractère, de cet aveuglement à soi mème, au soins mèmes d'une vie normale. Elle voulait pas des diamants, mais aurait voulu des enfants. Sylvie s’passe d’gemme, pas trop de mome. Alors elle a eu d'abord des chats, surtout des malades, mal élevés, mal foutus. Plein. Puis un chien, patient, intelligent qui dialoguait avec les chats. Peine perdue. Sylvie voulait qu'on sauve "les chatons" 2 récentes acquisitions. Cherchés, pas trouvés, pas tout de suite. Le premier je l'ai vu avec le maire, et sa bèche. Le cadavre de la petite bète était dans le caniveau, sa petite tête juste à coté. Merci madame le maire. Et d’un. Le deuxième c'était encore plus marrant, je vous ai parlé de mon sens de l'humour, j'ai eu envie de pisser. Il était là avec ses petits poils tout mouillés et sa petite tète, qui m'empéchait de pisser là tout de suite, coincée dans la cuvette. Ce con s'était noyé dans les chiottes. Les autres chats, je me suis contentée de leur donner des coups de balais. Mais j'ai bien nettoyé toute la merde et la pisse qu'ils avaient mis partout. Méfiez vous L’ami-au-niaque, secoue les nez curieux. Et donc, les yeux du chien, l'épreuve ultime , ces iris, un regard de gamin des rues, te défiant , méfiant, "et toi aussi ? kes tu vas faire ? tu vas me lacher ?” Ces yeux c’était des cerises placées sur mon baba au rhum. Alors je l'ai pris avec moi le temps qu'elle sorte de l'hopital, sa maitresse qui lui préfèrait ses chats pervertis, égoïstes, et cruels. On se connait depuis un bail, c'etait un ami qui te comprend. qui fait attention, qui te mord pas tout de suite si tu lui marches sur la patte. Mais qui te fait savoir qu'il a eu mal. Un sacré voleur de saucisson aussi. On retrouvait les ficelles 6 mois plus tard derriere le canapé. Si l’sifflard l’appelle, il fait ça comme. Les 6 mois que ça a duré, je me suis occupé de lui du mieux que je pouvais, un vieux chien qui recoure un peu c’est chouette, le voir draguer les chats, comme le renard du petit prince - il s'asseyait devant, les fixait et attendait. Pas mèche de se faire comprendre d'un chat. Pour un chien, mème hyper communiquant des sourcils et des oreilles, mème patient comme un arbre en hiver. Surtout d’un chat perché, poil hérissé, dans l’inconfort (de la culpabilité surement, ou de la peur). Et ça durait, ça durait. Bref le temps qu’il est resté, il a eu Sa vie à la crème, Paris en somme. Mais j’avais dit “ je l’amènerais qu’une fois chez le véto.” Quand il a plus pu marcher, Je l’avais amené. La vague est passée, tandis que je rentrais à pied chez moi. Mes yeux bordés de rouge, j’ai vu en rentrant qu’ils ressemblaient aux siens...chiant ...ces larmes qui coulent pas on peut pas les essuyer à l’intérieur des yeux quand mème, si ?! J’avais tenu ma parole, dans la vie c’est comme ça Si tu laches la barre, gare à la baume. 30 millions d'amis est un journal qui compte des fidèles depuis plusieurs années, ça doit se transmettre entre génération des trucs comme ça. Les gens qui aiment les animaux sont souvent de bonnes personnes, et font preuve de plus d'attention aux autres. Mais il arrive que l'amour des animaux compense une soitude douloureuse. PCC devrait développer une stratégie vers la tranche la plus aisée de cette clientèle potentielle.