Un comptoir écrasé par les baleines allégées, 1,8 grammes au plus : oh, rien de méchant, une joie pétillante qui sextirpe dun transit bilieux. Chose étrange, par deux les bières se retrouvent et mêlent leur exaltation aux plaisirs les plus furibonds.
Des plaisirs enfantins dont lunique agrément serait de se retrouver aussi vides quun espoir contemplé par la lune.
Quelle utilité la boisson ?
Aucune. Rien, si ce nest nourrir un commerce de soulard insérés, le cyrrhosologue du bout de la rue et la douleur gamine des hommes.
Un jour, bientôt peut-être.
Un jour, bientôt peut-être, soufflée par le vent, la plume donnera la première son baiser aérien sur lorteil granitique fiché au bas de la falaise ; et la jeune fille, blonde, belle, le corps dabstraction plus léger quune âme jouera contre les forces naturelles, ennuiera le temps à laisser attendre sa chute
tombale.
A lhorizon, loin au fond oui, là-bas
presque ! -, flèche élancée vers leau, la fillette astrale, fleur de pissenlit séchée, versée par linconnu, pure, plongera dans locéan, vaaaste, carrelé bleu Hockney, son maillot de bain jaune couvrant ses seins denfant-sucre avalés par la mer, et qui de sa courbe timide illuminera ses larges yeux inquiets bientôt recouverts de ses longs cheveux rouillés aux pointes tirant sur lépiderme des vagues altières.
La rouille se prélassera
La jeune fille dévorée touchera le sol de la piscine éternelle, les dix orteils devant, la nuit à ma porte se présentera.
Les sirènes naissent peut-être ainsi, dans un mélange de drames et de poésie, leurs dix orteils en avant.
Elles sont les jeunes filles soufflées du haut dune falaise bordant le plateau de Caux en Haute Normandie.
Là-haut, au fond, le ciel sest inversé,
du haut tombant, la pluie de la terre élève sa chute.
Là-haut, au fond, un pas derrière lautre, japerçois ce qui me parait être homme dirigé par ce besoin. Lasphalte malmené séchauffe silencieusement et dans un relais ignoré transpire son homme, le visage de rubis.
Là-haut, au fond, sans que nul ne se doute, la montagne se sent seule. Sa roche angoisse sous le gel. Deux, cinq, trois, ils tombent un à un suivis par leurs charges. Piolets, pulls, lumières électriques et imaginez ! Des fissures innombrables à vous de citer ! plient le rêve du haut au fond de tout son âge. Plansch.
Là-haut, au fond, le Penseur devient géant, un col blanc qui lui retrousse le désir. Adèle dans les bras de Rodin
La mousseline chantonne. Lalalalala la
Vierges, les neiges au fond, attendent, cuisses léchées par un vent anonyme, le viol.
Lamant, là-haut, au fond du ciel, devrait lui céder son enseignement, pourtant, la perdre lui est plus accessible.
Elle
Là-haut, au fond, lamour gravite autour de ses privilèges sadomasos. Un vent qui fouette, la froidure bleue. Et rougit le gland de granit quhier le drap blanc étouffait sous le feu dune couverture de mauvaise laine industrielle métallique, enlisée au fond de deux, trois, cinq peaux relaxées de son sexe solitaire et rose.
Là-haut, au fond, le ciel sest inversé,
du haut tombant, la pluie de la terre élève sa chute.
Duhauttombantduhauttombantduhauttombantduhauttombanttroiscinqdeu
Du haut, lherbe ma lair si verte.
Du haut, loiseau danse si librement.
Du haut, la pierre, je la nomme sur !
Du haut, élevé poussière, tours de gauche, valses à droite,
un sourire reptilien sculpte lunion.
Du haut, la sorte de solitude fonde son uvre.
Là-haut, au fond, une prostituée senrhume. Blanche, 24 ans, origine Picardie. Deux jambes nues labourent la rue,
la culotte qui tombe là, à trois pas du jet de la place Montodon.
Jétais alors planqué dans un bar belge du nom de « nAmasse pas Mousse ». Jy égrainais mon alcool dagent facililitateur de la didistribubution. Je navais que quatre semaines de service, un service sans le moindre liseré dor ou autre ornement turgescent, un vulgaire jeu administratif déréglé par ma soif amère.
Tout nétait pas pourri dans le royaume de Kanter puisque la serveuse mattirait une vive sympathie, au-delà, vous laurez saisi de toutes manifestations émises par une quelconque tension pouvant naître de ma mécanique perversité. Perversité !!!
Elle était ma foi charmante, elle dont je ne connaîtrai jamais le prénom.
Il me semble que ce présent me vit heureux.
La séance fut distrayante, lactrice délicieuse, mais le drame transpirait sous le fard. Il ny a pas de juste théâtre sans espaces libres !
Une vieille maison qui rappelle le très ancien avec colombages normands et toit tuilé pointu, et le souvenir dune boîte à musique bleue qui naura eu quun chuchotement, l « Et Misericordia » du Magnificat de Jean-Sébastien.
Les galets rouges, eux devenus consciences dune réalité, enfin, se repose du froissement guerrier des semelles enterrées.
Combien étaient-ils les soldats de 42 ? JohnLouisMichelNealMarcPeterMohamedBabakarHarrissonJeanJacques ou Tom
Que sont devenus leurs imaginaires foyers, leurs femmes, enfants, le Labrador et la caravane
Des milliers cristallisés entre des milliers de planches de galets rouges, rouges, rouges, rouges, rouges, rouges, rouges,
Comment peuvent-ils encore respirer pris dans le gel du galet de granit, je ny avais jamais songé.
Oh si !
A les regarder, elles sont si malheureuses, tant elles portent le regret de cette écrasante sécurité de ce cocon petit couplet dissonant
A les regarder, un amant séveille involontaire mais triste.
A les regarder, je ne ressens que deux amies qui discutent au fond dun plaisir brûlant, une jeune fille, seule, à gauche de son mâle procréateur, ne sachant que lui dire, rêvant dexaltation, de présence et dillusion ; une autre jouissant dune discussion plus futile que son envie de se perdre entre deux draps de soie blanche semble senjôler.
A les regarder, je bois partageant leur sommeil, rêvant des plaisirs quil me serait si facile de leur gourmander.
A les regarder, je vois dans leurs yeux fixes séchapper un je ne sais quoi dirréel velouté. Le noir de leurs pupilles sestompe au-delà de tout songe. Lune delle a souri, celle même qui lié à son « ensemenceur » se perdait en ennui. Si seulement en lespace dune minute, elle sétait reprise à croire.
A les regarder, jimagine leurs nuits de solitude accompagnée, dans un lit aussi froid que leur lendemain.
A les regarder, joublie leurs cheveux
A les regarder, je ne peux oublier les territoires de son cou
A les regarder, je pense que je suis seul.
A les regarder, joublie.
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