Sang pur je ne vivais que dans l'absolu
des mythes de moitiés complémentaires.
Aussi je ne sus rester de sang froid quand
nos chemins se croisèrent à l'orée de nos vies naissantes.
Rouge sang mes lèvres se sont parées
pour, sur ton corps, marquer mon empreinte.
Mais ce n'était que sang blanc
que le temps peu à peu dévoila.
Mon sang se glaça et se figea
quand je me rendis à l'évidence.
Mes maux devinrent alors sang d'encre
pour jeter aux abîmes leurs rêves enfouis.
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