De grands rideaux d'oiseaux
Déchiraient le visage
Du jour naissant
Sous le regard goguenard
De fillettes à bicyclettes
Inondées
Et ce fut tout
Plus tard
Le temps barbu s'éclaircissait la voie
En crachant des cailloux de soleil
Sur les corps pâmés
D'adolescentes aux rivages
Lointains, mystérieux et vierges
Et ce fut tout
Bien plus tard
Les brûlures du vent décortiquaient
Sans haine dévanescentes créatures
Livrées au pal de lennui
Qui décochaient leurs jambes nues
Dans lespace du vide
Et ce fut tout
Enfin
Bien plus tard encore
Une averse d'obscurité
Refroidissait soudainement et sans bruit
Les fissures odorantes
De vieilles édentées en dentelle
Et ce fut tout
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