Le visage de la Marylou sortait de l'écran et ses bras venaient s'enrouler autour de mon cou à chaque clic d'il que je jetais dans son dévolu.
Nous bûmes à plus soif les dédicaces, piétinâmes longtemps dans le mood et nous nous demandâmes à mieux nous connaitre. Elle avait les yeux révolver, c'est cette fille là que je voulais
Quand elle a quitté son virtuel pour rejoindre mon réel, je ne m'imaginais pas que les quatre millions de pixels me livreraient ses soixante deux kilos de chères blondeurs et me feraient voir trente six tâches de rousseur sur son joli postérieur. Je décidais alors de l'emmener dans les grottes de rocamadour.
Sur la route, toute la sale journée, le ruban d'asphalte déroulait ces tubes de Memphis, je me sentais l'âme du Tennessee, pur mâle prêt a se rouler dans l'orge avec sa tigresse qui ronronnait sous son capot qu'elle portait bien court.
Mes idées en disaient long sur mes élucubrations, je ne voyais qu'elle et je savais que j'aurai du mal à contenir les culbuteurs qui me faisaient trépider l'épine dorsale.
La fille aux bas nylon me la jouait bonté divine. Maryline au fil des kilomètres me faisait découvrir un peu plus ses jambes et je me laissais prendre dans ses mailles.
A partir de ce moment, le lion que j'abritais, savait qu'il fallait ouvrir la cage de l'oiseau, l'aigle que je portais dans le dos n'avait plus à chercher sa proie, je ne crains personne quand je suis dans le désert.
C'était un jour de chance sur la route des vacances, je pénétrais son intimité à bâton rompu et nous en discutâmes longtemps sur le cuir de ma Chrysler, bien après que le soleil ne soit mort.
Elle me donna l'envie, d'avoir envie d'être possédé par tous les anges blonds de la terre. Je savais que les brunes ne comptaient pas pour des prunes, mais afin que les histoires d'amour finissent mal en général, le vent les portera et tout disparaitra.
Il est cinq heures, Rocamadour s'éveille, je suis le loup dans la bergerie et je n'ai pas sommeil. Le cendrier est plein de préservatifs vides et de regrets, je suis le gardien de ses ronflements et de ses migraines.
La bougresse était partie au vin mauvais et s'était rassasiée de saucisson à l'ail au lit. Le rimmel coulait sur les lames du plancher, mon caprice était fini, c'était mon dernier bal, ma dernière virée.
Je me suis dit : Manu plus jamais ça !
- Et à ce moment là, qu'est-ce que vous avez fait ?
Je crois que je me suis fait la belle
Lcm
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