Mes mains se gantent de noires pour faire des ombres chinoises sur le mur blanchit des lueurs phosphènes de la lune où est assis mon ami Pierrot!
Quelles sciences occultes ont elles pu me pousser à tendre ma main de velours vers lui, je savais pourtant qu'il allait me prendre par le cur en lançant sa ligne de vingt-cinq centimètres trop courte, mais il su l'allonger à coup de mots issus d'un langage emprunt de quelques bravitudes étonnantes et percutantes!
Après deux jours passés au clair de la lune, je me sentais Colombine au teint nacré!
Pierrot me couvrant de douceurs en me gardant bien au chaud dans ses pénates lunaires, son étreinte étant si forte que je le sentais hanté de quelques frustrations qu'il n'arrivait pas à combler! Je tentais de le rassurer avec quelques mots sucrés, il se détourna de mon regard et de mes mots en m'interpolisant à coup de petites flèches verbales bien aiguisées, je lui fit remarquer son attitude machiste, il eu le toupet de me dire en une sorte de pinaillage, que je ne savais que voir ce qui m'intéressait et même que lorsque je l'observais il sentait que je voulait creuser son âme, et de me dire en déclamant « Ah ! C'est qu'elles voient si bien, les femmes, en une seconde, la chose qu'on n'aurait pas dû laisser traîner !".
Je lui renvoyais sa lune au ciel, lui assenant une dernière flèche, que de lui je ne voulais rien garder, qu'il aille avec quelques pinaillages hurler à la lune, et qu'avec son point de vue ne tournant qu'autour de lui même il me faisait penser à un philosophe nihiliste, emprunt d'un certain narcissisme et que j'avais d'autres fils d'étoile dans mon sac pour aller aisément pêcher quel qu'autre ami de Lune !
Je suis assise au bord du ciel, quelques pensées s'envolant vers la lune, mes yeux fixés sur ma ligne en fils d'étoile j'attends qu'elle se tende à la prochaine prise!!
Voilà j'ai rendu ma copie !!
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