Un long hiver.....
Dédé lembrouille était un type pas très catholique
Mais pas très cathodique non plus
Il avait le tarbouif bien endommagé
Suite à une entrevue
Avec le poing de Bébert le taiseux
Quand son blase a fait la une du JT
Toute la maisonnée a raisonné
Pour un forfait bien fait, vite fait
Il avait piqué le grisbi du marchand dantiquités
Son daron nen revint pas
Dédé en prit pour son grade et plein les esgourdes
Son daron lui dit « tu finiras comme un baltringue ! »
Cétait vrai
il en a pris pour 10 piges
Cest bien suffisant pour apprendre la belotte
A sa sortie, son ourson Ursula lattendait cibiche au bec
Elle lui remit une lettre de son dabe
Qui navait pas survécu à lincarcération de Dédé
Le vieux lui écrivait les mots suivants :
« Dédé tu as fini de me flinguer à petit feu
Tu es né de mes vieilles roubignoles,
Mais de tes magouilles interlopes je ne veux plus rien savoir
Jai fini une bonne fois de manger ma purée jambon pomme de terre
Et là où je vais je sais que je naurais plus à me préoccuper du gigot
Décembre sonnera pour moi ses louanges
Tu nauras rien de moi à part mes cendres
Roublard comme tes, tu trouveras sans doute le moyen
Den tirer de loseille
Je te laisse là »
Pour Dédé cétait le début dun long hiver
Il ne lui restait plus quà dire adieu à lhéritage
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