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Scoop : 100% des inscrits sur PCC bénéficient d’une connexion Internet par Jules Félix

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En exclusivité présentés par le docteur Loveless, désormais bien connu des lecteurs de pcc, voici quelques éléments intéressants parus dans un sondage réalisé à l’occasion (oh marronnier !) de la Saint-Valentin par Ifop pour le journal "Femme actuelle" sur "Les Français et les sites de rencontre". Il a porté sur deux mille cinq personnes interrogées du 4 au 9 janvier 2012. La première leçon est qu’en huit ans, les gens sont plus disposés à s’inscrire sur un site de rencontre : 14% seulement en 2004 et 40% en 2012. La disposition descend à 36% pour uniquement les personnes qui ne sont pas encore inscrites sur un site de rencontre (soit 94% de l’échantillon). Ce qui fait peu de différence, somme toute (normal, ceux qui sont déjà inscrits ne peuvent dire que oui !). Ce qui est notable, c’est que les personnes les plus disposées sont plutôt des hommes (47% au lieu de 33% pour les femmes). L’âge influe à peine sur les dispositions à l’exception des plus de soixante-cinq ans (c’est autour de trente-cinq ans que le taux est le plus fort mais globalement entre vingt et soixante ans). En revanche, ce qui est intéressant (et va à l’encontre de certaines critiques sur un supposé parisianisme de pcc), c’est que la disposition à s’inscrire à un site de rencontre est inversement proportionnelle au taux d’urbanisation, ce qui, somme toute, se comprend puisque plus l’espace est rural, plus il est difficile de faire des rencontres par hasard. Normal aussi, moins la vie sexuelle est satisfaisante, plus l’inscription sur un site paraît acquise. Mais il y a encore du marché en jachère ! En effet, la situation a peu évolué entre 2004 et 2012. 6% sont actuellement inscrits sur un site de rencontre (8% en 2004) et 18% l’ont été mais se sont désinscrits (12% en 2004). Il reste toujours trois quarts de la population (si l’échantillon est représentatif pour ce type de questions) qui n’ont jamais touché de près ou de loin à un site de rencontre (à condition aussi que les personnes interrogées disent la vérité ; elles ont répondu aux questions seules et dans le plus grand anonymat). La France est plutôt le parent pauvre de l’Europe puisque, ailleurs, il y a une plus grande présence sur les sites de rencontre (40% en Espagne, 39% en Italie, 41% en Allemagne). C’est donc plus facile de rencontrer une Allemande qu’une Française. S’il n’y a pas beaucoup de différence par sexes parmi les inscrits ou anciens inscrits de sites de rencontre, la situation sexuelle des personnes influe pas mal : il y a deux fois plus de chance de s’inscrire sur un site de rencontres pour les célibataires que pour les personnes vivant en couple et deux fois plus de chance aussi pour les homosexuels que pour les hétérosexuels. Les revenus influent également puisque plus les revenus sont faibles, plus "on" s’inscrit sur un site de rencontre (35% pour les moins de 2 kE par mois et 13% pour les plus de 4 kE). Autrement dit, inutile de chercher sur Internet l’âme sœur pour siphonner une grosse fortune et le plan de se marier avec un vieux et riche et devenir très veuve est à exclure sur Internet puisque les personnes âgées vont moins souvent sur Internet que les jeunes (ce qui se comprend). Il y a eu quelques questions très pertinentes. Par exemple, celle-ci : « Personnellement, pourriez-vous tomber amoureux d’une personne sur Internet sans jamais l’avoir vue en vrai ? ». 22% ont répondu oui. Et il n’y a quasiment pas de différences en fonction du sexe… ni de l’âge. Il y a aussi cette énoooorme différence entre la réalité des motivations et la perception de celle des autres. 62% des personnes interrogées pensent que les autres inscrits sur un site de rencontre ne cherchent que des aventures sans lendemain mais elles sont seulement 22% à les chercher pour elles-mêmes. Cela me fait penser à ce genre de sondages où (je dis au pif) 80% des gens pensent qu’ils conduisent bien mais que 80% de ces mêmes gens pensent que les autres sur la route conduisent mal. J’aime bien ces résultats paradoxaux. Les hommes sont plus à la recherche d’aventures sans lendemain que les femmes (32% au lieu de 13%) mais sont finalement très minoritaires (même pas un tiers). Donc, concrètement, on va sur un site de rencontre pour du sérieux (c’est pourquoi on le quitte ensuite, puisque c’était du sérieux). Après, le questionnaire tombe dans une sorte de qualification et quantification des relations nouées sur Internet. En fait, ce n’est pas très clair car parmi ceux qui ont noué au moins une relation sur un site de rencontre, soit 53% de 24% (attention, il faut suivre et l’échantillon chute à… deux cent cinquante-cinq personnes ; bonjour les conclusions !), 68% ont pu avoir au moins une aventure, 66% une histoire d’amour, 42% une vie commune, 8% un pacs, 13% un mariage et 11% un enfant. 66%, c’est pas mal quand même, l’efficacité est là quand il y a relations nouées (ça ne veut pas dire premier rendez-vous). Le problème, c’est qu’il manque aussi d’autres cases. Comme par exemple : une histoire d’amitié. Elle est où, l’amitié ?! L’institut de sondages considère que la plus petite relation, c’est du sexuel. Forcément. Après, on regarde si on s’aime. On ne précise pas non plus si la grossesse est désirée ou si c’est un loupé dans les contraceptifs. Il y a aussi des réponses qui intriguent car un peu floues à analyser, c’est dans la différenciation par sexe. Attention, les choix peuvent être multiples et on peut donc parler de relations différentes. Cependant, globalement, 78% des hommes ont vécu sur Internet une aventure alors qu’il n’y a que 57% des femmes et 61% des hommes ont vécu une histoire d’amour (donc sérieuse) sur Internet, alors qu’il y en a bien plus chez les femmes, 73%. À l’évidence, des femmes ont dû vivre une relation qu’elles croyaient sérieuses alors que leur partenaire l’imaginait juste sexuelle et sans lendemain. Enfin, parmi les motivations pour s’inscrire sur un site de rencontre, les réponses (multiples) selon les sexes sont sensiblement les mêmes sauf un chapitre : 33% des hommes s’inscriraient pour « le désir de stimuler leur libido » alors qu’il n’y aurait que 8% des femmes pour ce genre de motivation. Dommage, n’est-ce pas ? Et vous, pourquoi êtes-vous inscrits sur pcc ? (question subsidiaire) L’intégralité du sondage est consultable à ce lien : http://www.ifop.com/media/poll/1760-1-study_file.pdf

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