« J'ai dans les bottes
des montagnes de questions
Ou subsiste encore ton écho »
Un jour, une nuit, tu sortiras de ma vie
Je mautoriserai à vivre sans plus sentir ton regard, tes mains, tes mots, ton corps
Je lâcherai enfin cette pensée stupide que ta vie attend la mienne
Je passerai septembre sans fêter ton anniversaire
Je traverserai lAveyron sans douleur dans le ventre
Je croiserai des yeux noirs sans y chercher ton regard
Je relirai Cervantes sans te lire derrière chaque phrase
Je marcherai Grande Place de Bruxelles sans mettre mes pas dans les tiens
Je regarderai partir les trains sans penser que tu peux être dedans
Je sourirai en revoyant ce film
Je supprimerai ton adresse devenue muette
En attendant
« la nuit je mens... »
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