Voilà c'est fait, j'ai le billet en poche depuis juin, et là c'est fini. Fini? Non cela continue, ça vibre dans ma tête, j'ai les tympans en feu de joie et les mirettes en paillettes.
Grande Salle Théâtre d'Orléans, plaisir d"indépendance, j'y suis allée "à pied", je suis VIPH là bas, tout le monde me connait, on m'ouvre les portes; on m'installe entre deux fauteuils, super la scène est à quatre rangs de moi. La scène, légèrement enfumée, doucement éclairée, un grand piano à queue, des percussions, une batterie, un synthétiseur et deux trois guitares posées sur leurs trépieds, qui attendent comme nous fébriles qu'on les fasse vibrer.....
Et voilà les musicien et Lui, ce grand échalas qui nous dis bonjour en chansons, et nous parle qu'il est content d'être dans sa 69ème année évoquant un titre bien connu de Gainsbourg, gueulant après Sardou, se foutant de Delarue, nous parlant de sa tournée d'été, frisant par moment la grossièreté mais toujours avec grand art, et tout cela sur le fleuve de ses chansons, des ballades, des coups de gueules et de la nostalgie.
Jouant tour à tour du piano, et de la guitare sèche, il nous emmène dans son monde, nous ses fidèles, là pour assister à sa grand Messe de ses idées et au crescendo de sa révolte.
Mélange de générations dans cette assemblée, mélange d'attentes des envies de repartir en arrière et de jeunes oreilles désireuses d'en savoir plus sur ce mec que les parents écoutent!
Et il nous quitte sur "Part et surtout ne te retourne pas!" Mais moi Monsieur Higelin je vous aurez bien suivi ce soir, encore plus tard dans la nuit cela passe vite deux heures trente en votre compagnie!
Merci à vous d'être de ceux que l'on oublie pas!
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