Si je me permets de publier ce droit de suite à mon commentaire sur Agatha Christie cest quil a mis en cause un personnage de fiction : le commissaire Wes Montgomery.
Ce dernier a donc choisi de s'élever à l'existence Pccéenne et sest rebiffé en son nom propre ; mais son commentaire a été jugé irrecevable par la modération.
Or si le narrateur peut se permettre de maltraiter ses personnages, sous prétexte quil est narrateur à point de vue omniscient, ce qui est bien commode, avouons-le, je ne vois pas pourquoi le personnage naurait pas le droit de maltraiter son narrateur en retour.
Il sagit dun principe déquité élémentaire.
Le choix pour le narrateur de raconter des histoires ,dun point de vue omniscient de surcroît, impose des droits certes, mais aussi des devoirs.
Le point de vue de Wes Montgomery est-il moins valable que celui dAbicyclette ?
Sa réalité est-elle moins tangible ?
Et dailleurs, qui de nous deux inventa lautre ?
**DROIT DE SUITE SUR UN COMMENTAIRE D'ABICYCLETTE (PAR WES MONTGOMERY)**
(Le commentaire source ici :
http://www.pointscommuns.com/agatha-christie-commentaire-lecture-103604.html)
A. va bientôt passer de mauvaises nuits à triturer ses rides frontales mais il ne le sait pas encore.
A. va subir coup sur coup une humiliation suivie dun procès pour diffamation puis un contrôle fiscal : ça lui fera les pieds.
La lumière de lécran bleuit ses petits papiers où il gribouille névrotiquement de bien ridicules commentaires.
La lumière de lécran blanchit la face de cuistre quil étale ordinairement à la face du monde.
La lumière de lécran semble la seule source lumineuse à laquelle il sexpose tant son teint labile oscille entre 2 pôles : le livide et le blafard.
On sent de suite que A. est un couard, un sang de navet.
Pressions, intimidations, malversations : les éléments convergent, il est clair que A. manuvre sur PCC depuis des mois pour faire son intéressant.
Si Dieu a dit : Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de lappétit », il a doté A. d'un appétit intermédiaire.
Lappétit de la gloriole de bas étage, de la falsification ; et lappétit de la femelle.
A. doit soulager ici ses petites crises nerveuses et assouvir ses périodes de rut.
Cest pourquoi il est inscrit.
Il est amusant de comparer la petite vie de A à un scrotum qui se bistourne de droite et de gauche sans faire de bruit, car il est clair que si on lui les ouvre dun bon coup de scie il ny a rien à lintérieur : cest effrayant.
Les premiers rayons du soleil ne réussiront pas à percer les épaisses contrariétés qui vont samonceler sur la tête de A.
A. est encore tout joyeux de sa connerie.
Il sest levé satisfait de sa chaise après avoir publié un texte de concours qui est une infamie envers la réputation de Wes Montgomery.
A. ne se doute pas encore de ce qui lattend !
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L'avis de Wes Montgomery devenu narrateur :
A. n'a même pas conscience de levrauder depuis 9 mois derrière le gibier des étoiles, du nombre de réactions, du passage de profils féminins sur sa fiche, comme un basset de chasse à courre Ouaf, Ouaf.
A. peut encore écrire tranquillement des textes minables comme autant de jus sortis de léponge qui lui sert de cerveau.
Après plusieurs mois il persévère. Cette constatation est une énigme en soi.
A charge il faut dire également que son papa et sa maman lont toujours aimé comme il faut. Il n' y a aucune excuse à chercher de ce côté pour expliquer son comportement puéril maintenant quil est un grand garçon autonome.
Aujourdhui Wes Montgomery se plaît à lhumilier en public et sil pouvait il lui larderait le cuir à coups de martinet.
Il lui arracherait aussi quelques incisives au davier (il les aurait plutôt cassées à grand coup de poing dans la tronche mais il le fera au davier puisquil faut utiliser ce mot !)
ça lui en ferait une drôle de petite gueule en photo principale !
Tout ça pour dire que Wes Montgomery est très mécontent.
Cependant Wes Montgomery sourit encore car ce soir A. ne pourra pas se venger de la publication de ce texte en tordant les menottes d'une quelconque maîtresse puis expirant des anhélations en mouvant sa petite bistouquette. Il ya une bonne raison à cela : A. est un faiblard et un impuissant.
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