A abondance de mots ,faire succèder le précieux silence
Opposition nécessaire au bruissement des doucereuses paroles
qui rendent folles les têtes bien remplies
Se mettre en retrait , de la rumeur assourdissante,
dissonant bourdonnement ,vibrant douloureusement au tympan
Ne plus entendre , et sans attendre,couper le son du discordant écho de la souillure de honte
S'en purifier par le souffle du vent ,par la flamme du soleil qui dore la peau
devenir caramélisée , bonifiée comme une pêche sucrée
Comme un enfant , grimper tout en haut du plongeoir!
Fermer les yeux se pincer le nez et faire un grand plouf!
Ne pas avoir peur de la vacuité, sans crainte ...Sauter!
S'immerger dans l'eau limpide, qui tempére nos corps et en rafraichit les ardeurs
Se secher, s'exfolier avec bonheur au gant de crin d'une réche serviette
Rire aux éclats en s'enivrant du nectar qui rend amnésique en se gavant de
délicieuses pastèques à la chair béatifique
Se vetir de lin blanc parfume au musc blanc en esquissant des pas de ballet ,en l'honneur de la voute étoilée
Ne plus écrire.
Ne même plus avoir envie de lire,ni d'entendre aucun son de lyre
S'adonner au désir de silence délire...
S'abandonner au revivifiant silence précedant le désir à venir
E.
De la souillure par Mary Douglas non référencé par PCC
Je cite
Mary Douglas était une des figures les plus notoires de lanthropologie sociale britannique. Son parcours intellectuel ressemble à un sans-faute : dans les années 1950, son travail dethnographe sur les Lele du Congo lui vaut lestime de la profession et un poste à Oxford. Dans les années 1960, son livre sur les interdits du Lévitique, De la souillure, la fait entrer dans le cercle des auteurs dont on ne cite pas seulement les matériaux mais les idées : avant elle, nul navait fait connaître à un texte biblique les rigueurs de lanalyse structurale. Son livre est devenu très vite un classique, mais elle a su sinvestir aussi dans des domaines différents de lanthropologie, et notamment dans ceux de léconomie et des institutions.
Quil sagisse des sociétés occidentales ou de celles dites primitives, louvrage De la souillure montre que les rapports à la saleté et au désordre sont fondamentalement symboliques. Les notions de pollution et de pureté permettent de faire face au désordre et au malheur.
De la souillure est devenu un ouvrage de référence de lanthropologie grâce au réexamen que fait son auteure des rites, quils soient ou non religieux, à la lumière des catégories de souillure et de pollution.
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