Comment les êtres peuvent ils être aussi différents face aux événements de la vie, aux joies ou aux douleurs morales ?
Quel est ce pouvoir, ou pas, d'arriver à se forger une armure, à élever un mur qui permet de moins souffrir, de se distancer par rapport aux agressions de la vie, ou du moins en apparence, de continuer, de se construire une sorte de carapace de lâme ?
La tête et le cur débordent de tant denvahissements, la cocotte va exploser, ny a t-il aucune soupape pour éviter cela ? Comment arriver à devenir moins perméable aux différents épisodes de la vie ? De continuer encore et encore sans que rien néclate ?
Comment changer ce sentiment dimpuissance dêtre telle une poêle sans revêtement, où tout attache, que ce soit le positif comme le négatif, où tout accroche, où tout ce qui en découle ne peut être que nocif, pour dautres peut-être, pour soi cest une évidence.
Certains parents auraient dû, en leur temps, nous imprégner dune couche de teflon, celle où rien nadhére, celle qui laisse glisser, ne laisse aucune trace, celle qui permet de passer du salé au sucré, du doux à lamer.
Aucune trace ? Finalement, non.. mais moins de place peut-être.
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