Je ne suis que de passage, et je sors de l'ombre pour pousser mon coup de gueule sombre.
Plus de mystères !
Me voilà dans la lumière
j'accepterai les regards de travers.
Je ne sais plus qui est sincère.
Il y a des clans et des non-clans,
des chainons manquants manquant à cette chaine de clan,
des vents contraires pris dans les bourrasques paranoïaques,
des choux et des hiboux qui se la jouent au pluriel
et des zouaves qui traînent de ci de là,
au milieu des boîtes de thon en pleines insomnies.
Y a-t-il encore des chats et des bicyclettes dans le quartier ?
Le « comm d'habitude », d'une certaine blancheur : je n'ai plus envie...
Mais comm la vie est dure
quand l'habitude habite les ombres de l'âme,
l'habit tue les apparences ,
comment l'habiller de transparence ?
Je ne m'habituerai pas, je n'habiterai plus ici...
Moi, je ne triche pas, je ne me déshabille pas de rose pour me rhabiller de bleu. Demandez donc à Emma d'inventer le violet !
Une certaine personne me disait l'autre jour qu'il fallait être honnête en toute circonstance,
d'autres très honnêtes me diraient : « sois-toi, vrai de vrai ! r'A.conte pas d'histoires ! »
Être le roi des ombres, être un(e) autre, autrement, un clone de soi-même sans les défauts juste pour essayer, pour bousculer ses habitudes ?
Mais quand le clone montre son côté sombre, c'est la liberté des autres qui sombre.
A l'ombre, on ne risque rien, quelle lâcheté !
A l'ombre, on se coupe de soi-même, on égare sa dignité.
À terre dans la pénombre pourtant, c'est une ombre qui nous ressemble...
Mais attention, à la nuit tombé, il n'y a plus d'ombre pour se cacher,
le froid envahit et... RIEN.
On est l'ombre de son ombre, on n'existe plus..
Alors pourquoi choisir de ne pas être... ?
Soyons honnêtes ! Personne n'est dupe ! Où est le jeu ?
Des concombres de mer, j'en dénombre en surnombre dans cet univers...
Devient fade, qu'est-ce qu'on s'emmerde !
Entre les presqu'îles, ma barque navigue sans encombre.
Des pervers et des soumises, il y en eut, à l'ombre des comm...
A tous ceux-là, j'ai envie de hurler :
« Toi tu m'fous les glandes,
Pis t'as rien à foutre dans mon monde
Arrache-toi d'là, t'es pas d'ma bande
Casse-toi tu pues
ET MARCHE À L'OMBRE ! »
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