Autour de moi une succession de murs invariablement drapés et cerclant un rectangle imparfait de fenêtres "jaunies" et par endroits comme dépareillées ( car dépossédées de leur cache originel) empreintes pugnaces laissées en guise de témoin de la résistance à l'oppression psychologique (à ses ravages ou saccages internes).
Fragments colorés d'une histoire sombre de bravoure poursuivant son cheminement intérieur dans les méandres de la conscience de mon âme personnelle.
Quelle histoire rocambolesque (toujours résonnante tel un écho dans les tréfonds de mon être )
vécue par cette femme (cadre... comme son mari et sa ravissante fille )
Histoire amère touchant la profondeurs de nos sens...de mes sens ...du moins...
Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement...?
J'ai changé de mes "propres mains" les revêtements des murs et sols de son logis, enlevé et remplacé les goulottes remplies de cadavres de cafards...je vis et respire au quotidien son atmosphère...partageant les blessures mentales déposées verbalement et comme laissées à son chevêt par des locataires et non locataires dénués de toute notion élémentaire de "tolérance" ( de respect de l'autre...de son lots de soucis ou respect du bien d'autrui ).
Comment accréditer le comportement inhumain (à son égard) d'hommes et de femmes aux pensées paroles ou actions diffamatoires ?
Dans une société animée du besoin ô combien destructeur du "paraître" au détriment de "l'être" on classera les humains ou animaux dans la catégorie qui leur correspond d'instinct d'après leur tête ( ne dit-on pas sciemment traitement "à la tête du client") leurs tenues vestimentaires ou leur mode de vie...Selon le cas on les placera sur un piédestal on les élèvera pour participer à la dorure de sa propre image de marque et d'autres on les condamnera et discréditera aux yeux des autres parce qu'ils ne correspondent pas à l'idéal fixé, ou parce qu'ils vivent entourés d'une colonie d'animaux salissants... (beaucoup rejetant ses nobles compagnons à quatres pattes !) , on les traitera parfois même d'asociaux en raison de leur choix de mode de vie, on leur tissera une image précalquée et on s'acharnera dès lors à les rabaisser, les intimider voire les rejeter...tous les moyens "même immoraux ou illégaux" étant jugés bons ...pour arriver à cette fin.
Heureusement certaines âmes ( dont l'humanité relie encore l'organe vital au cerveau afin d' agir en ce sens ) ont permis à l'adversité quelque peu "despotique" de ne pas triompher.
Témoigner pour responsabiliser notre conscience face aux dégâts psychologiques ainsi causés.
Quel combat plus noble que la défense d'un restant d'humanité et la résistance à l'oppression sous toutes ses formes...afin de rétablir la dignité de l'être humain face à l'abject récurrent résultant du comportementalisme conformiste aux idéologies ou croyances (ségrégatives -selon les intérêts poursuivis ou selon la personne- parfois même abusives et restrictives en droits... ) du groupe dominant.
Des fenêtres permanentes ouvertes sur la mémoire du vécu par les battements silencieux de larges battants d'ouvertures aux nombreuses traces de peintures pittoresques délavées et gommées... ( éminents symboles de profonds saignements et cris muets ...du coeur ) déployées tel des tableaux "à la face de cette fausse communauté" pour exprimer ....et lui rendre quelque peu ....cette petitesse humaine.... dont elle "regorge"...parfois...à foison.
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