Incidemment, je viens de comprendre quelque chose.
Il semble que jai le don dubiquité. Le mot est peut-être mal choisi, mais non, cest ça, exactement. Je suis à la fois, ici, dans la vie qui tisse mon quotidien et, là, dans celle quon me suppose
Ma vie actuelle est particulière. Jai mis par la force dune chose importante, essentielle, une partie de moi entre parenthèses, de côté, et je la garde bien rangée pour le jour où je pourrais me la réapproprier.
Bien rangée, je le croyais, certainement pas abandonnée au point quon sen empare, quon la couse de fil blanc, quon linvente, quon larrange de bribes de vérité mêlées de faits fantasmés.
Imaginez mon étonnement à cette histoire rapportée, qui nest pas, plus, a-telle même jamais été la mienne
Jen sourirais volontiers, je pourrais même être flattée de cet intérêt , fut-il malsain, que lon me porte si ce nest quà mon esprit vinrent immédiatement cette vision de villages, de quartiers, de ragots, de cancans et, à ma mémoire plus particulièrement, la langue aussi venimeuse que bien pendue dune ex belle-mère qui jouissait à me raconter que Mlle X couchaient avec tous les Turcs dun petit village de Maurienne
En ce qui me concerne, rien daussi inélégant mais ce souvenir ressurgi mest fort désagréable !
Alors puis je me permettre de demander à mon, ma, mes ( ?) biographes improvisés, de faire preuve dun peu de rigueur, et au moins, si je représente un sujet qui les passionne (sourire), à linstar des bons journalistes, de chercher leurs infos à la source ou de recouper celles quils auront glanées ici ou là, et de ne pas se comporter en scribouillards de torche-culs.
Ce serait tout à leur honneur.
Quajouter ? Que celles et ceux qui ont souhaité me rencontrer (virtuellement parlant, je ne peux offrir plus en ce moment) et alors même que je ne suis pas abonnée, y sont pavenu(e)s
Et que je suis heureuse des échanges sereins et bienveillants que jai avec eux .
Et que je nai pas envie de regretter mêtre réinscrite sur PCC .
Belle soirée à tous.
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