Hier De lautre côté de nous
Du visible, linvisible
Le silence assourdissant.
Ruines et lieux abandonnés
Sont autant de sombres miroirs
Réfléchissant qui nous sommes.
Aujourdhui est un entre deux
En nous, simpriment les saisons
Il nous faut vivre au présent.
Nécouter que sa conscience
Et monter vaillant les marches
Jusqu en haut de lédifice.
Demain musiciens aveugles
Le visage baigné de sons
Heureux, jusquà lultime adieu.
Chacun joue sa symphonie
et
Franchit à peine, un pas de plus
De lautre côté du monde.
Toujours Au milieu de tombes
Silencieux, le temps sallonge
Des graines germent dans un champ.
Ne rien laisser derrière soi
Que le mot «amour» sendormir
Au creux dune écharpe de vent.
↧