Erik Satie commence à gagner sa vie en jouant du piano dans les cabaret "Le chat noir" puis "l'Auberge du clou" ou il fait la connaissance de Claude Debussy.
Lors de l'exposition de 1889,Satie découvre la musique d'Asie et d'Europe centrale, cette découverte aurait marqué les "gnossiennes".
En 1888, Satie se retire à Arcueil " tour d'ivoire" ou il ne laissait parait-il entrer personne. c'est à Arcueil qu'il commence à composer des pièces de musique courtes "parasiter" par des annotations burlesques d'exécution ou par des petits poèmes humoristiques.
Voici quelques titres de ces oeuvres: embryons desséchés, les trois valses du précieux dégouté,préludes flasques, je te veux,prélude canin, morceaux en forme de poire ( le titre de ce dernier morceau choqua beaucoup ,écrit comme une boutade en réponse à Debussy qui reprochait à son morceau de ne pas respecter de forme ....)
"Air à faire fuir",comporte les indications d'interprétations suivantes: d'une manière très particulière/obéir/ne pas se tourmenter/énigmatique/fatigué/ dans le plus profond silence/ne pas trop manger....
Pour "danse de travers":en y regardant à deux fois/a plat/blanc/du coin de la main/être visible un moment/se raccorder/un peu cuit....
et enfin le clou, dans la pièce "embryons desséchés", Satie propose aux pianistes de jouer "comme un rossignol qui a mal aux dents".
ce petit billet d'humeur léger pour l'énigmatique Erik Satie qui aimait provoquer mais ne manquait pas de fantaisie......
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