La voix monte et s'ouvre alors
dans le coeur symbolique des jours
un abîme d'espace à lire et pour entendre
aimer de vrai la voix des vivants nous
avons besoin de dire de dire et de nommer
un souffle sans croyance hormis celle d'être ici
Tu es le monde mon rien qui ignore et qui sait
je ne suis rien sinon un autre hors ça
qui sera dans le souffle un lieu blanc sans avoir ni fortune
empires en gouffre d'être à mêmes
un rien plus substantiel que la course des nuits
aux soleils hiémaux vois-tu les anciens lieux
cet arbre d'où monte commune sève
la lumière sans aucun des termes du commerce des âmes
souffles montent et descend en tout l'esprit
elle a vivre par tout qui nous délivre
Elle ?
Un seul et même esprit dans le nombre entier .
Le vendredi sept juin deux mille treize,
en mémoire de Matta El Maskine .
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