Demain ni tyrans ni patrie
Loin des flonflons, loin des drapeaux
Nous n'aurons pour idolâtrie
Que la douceur peau contre peau
On entendra, dans la campagne
Des cris, des chabadabada
Demain, dans le creux de nos draps
Érigeons de beaux mats de cocagne
Au plumard les amants, en un mot comme en cent
Baisons, baisons, mieux vaut verser le foutre que le sang.
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