Par une avide journée de printemps
Dans une bête prairie
Deux amants s'en allaient broutant
Les serments et l'herbe fleurie
Dans une bête prairie
Ils mordaient rudement le bonheur
Et leurs curs ras de terre
Battait en tambour de guerre
Rencontrant la chaleur
Ils mordaient rudement le bonheur
Et le printemps et ses douceurs
Ainsi qu'on pouvait s'y attendre
Vole la robe vole les curs
Et le débat était très tendre
Ainsi qu'on pouvait s'y attendre
Caresse salives et cou
Haleine cuisse et genou
La passion étant revenue plus sereine
Et rebroutant fleurette et gazon
Honorant d'un regard à peine
Sa Majesté des horizons
Et rebroutant fleurette et gazon
Un bruit leur fait lever la tête
Écoute est-ce très bêtes ?
"On a marché dans le grand bois "
Ils aperçoivent un regard roux
Et deux grandes oreilles acajou
Maître renard en tapinois
Les regardent et leurs envois
Les belles plumes de son festin
Et la douceur de ses yeux argentins
Les belles plumes de son festin
Et la douceur de ses yeux argentins
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