Sourires printaniers,
Se parant de ses habits dadolescente,
De touches de rose, de verte naissante
De quelques pointillés tout en blanc
De jaune les frondaisons illuminant,
La nature sépanche au doux firmament.
Les bocages épousent de légères ceintures,
De jeunes insectes à loisir sy aventurent,
De timides agneaux, au pré, batifolent
Tout en appréciant les saveurs de lherbe folle,
Et, délans fugaces, leurs mères, abandonnent.
Les ruisseaux dans ces bois touffus sans êtres,
Laissent des reflets étincelants transparaître,
Que lastre dispense aux cimes à peine feuillues
De ces chênes centenaires, témoins des poilus,
Dont lécorce porte encore leurs traces évanouies.
Dans la nonchalance du jour apaisant
Des trilles, des ki, des tsip tsip, des oueit stridents
Enlacent les derniers bruissements tout en cadence
Des joncs et des ramures, berçant sans véhémence
Un temps aux épanchements divresse légère
Abbaye_De_Vauclair_2014_05_13
Le temps de linfini nous subjugue, il nous envahit de ses délices et nous emplit de ses maladresses, parfois si infimes, quà peine avouables, nous nosons en percevoir ni les timides caresses, encore moins les douces réminiscences dun passé, dun lieu ou dun regard dont laura nous courtisera encore bien davantage que les simagrées ou autres verbiages, qui eux ne sont léphémère juxtaposition de syllabes indigestes qui sépuisent dans le cours des choses
Saint Augustin en parlant du temps disait « Si personne ne me le demande, je le sais, mais si on me le demande, et que je veuille lexpliquer, je ne le sais plus ».
Alors oui, le temps de linfini porte en lui cet éveil de lhomme, et nous ouvre ainsi les portes de son énigme
le temps nous procure cette paix de lâme, une sorte de béatitude
.sait on seulement le deviner et lapprécier
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