Tu ne m'en voudras pas par Touslesbato

- Tu ne m’en voudras pas si je suis triste certains soirs - Non - Tu ne m’en voudras pas si la nuit Je fais des cauchemars Et que je me mette à hurler très fort Et que je te réveille en sursaut - Non - Et que pas encore réveillée, je hurle encore plus Et que je me batte contre toi alors que tu tentes de me rassurer - Non - Tu ne m’en voudras pas Si je te dis que je t’aime très très fort mais moins que ma fille - Non - Tu ne m’en voudras pas si je te dis que je ne t’aime plus - je serai triste mais je ne t’en voudrais pas - Tu ne m’en voudras pas si je te trompe - Alors là faut pas pousser - Réfléchis bien - Pff Encore faudrait-il.... - Quoi faudrait-il ?.... - Tu le sais bien. - Alors tu ne m’en voudras pas si je te trompe ? - Mais non je ne t’en voudrais pas - Tu ne m’en voudras si je me plains d’être fatiguée pendant mes règles ? - ... - Tu sais combien de sang on perd à chaque fois qu’on a les règles ? - Je ne veux pas savoir - Ben si justement, si vous aviez les règles, vous seriez les premiers à nous noyer sous des détails techniques - OK combien ? - à peine un verre il parait, j’y crois pas, ça doit être un homme qui a comptabilisé... - pourquoi tu dis ça ? - parce que c’est évident que c’est faux, vous êtes toujours à minimiser ce qu’on traverse et à grossir vos non-exploits - je te trouve très remontée ce soir, limite anti-homme - Oui mais ce que je dis est vrai. - ... C'est pas faux. - Tu ne m’en voudras pas si des fois je suis anti-homme ? - Non, il m’arrive d’être misogyne moi aussi. - Je reconnais bien là ta franchise. - Merci. - Tu ne m’en voudras pas si certains jours je n’ai rien à te dire et que je ne te parle pas - Non (sourire) ... je ne le remarquerai peut-être même pas - Je reconnais bien là ta lucidité. - Tu me flattes un peu beaucoup là... - Tu ne m’en voudras pas si je ne te flatte plus ? - Non ça commençait à être gênant. - ça fait plaisir d’avoir un homme comme toi en face. Si tous les hommes étaient comme toi, il n’y aurait plus de femmes célibataires, ni d’hommes célibataires d’ailleurs... - (rire) Tu n’as pas pu t’en empêcher ! - C'est parce que tu le vaux bien ! Il lance en arrière et avec fougue sa crinière léonine virtuelle - Je peux te poser une question ? - Bien sûr, - Pourquoi tu m’as posé toutes ces questions alors qu’on ne sort même pas ensemble ? - Je prends de l’avance : c’est toutes les questions que je n’oserai plus te poser quand on sera ensemble.