Il le savait, sy attendait. On ly attendait
Bientôt il rêverait.
Comme englouti par lamnésie du réveil,
Tel un navire en nage il aura lutté,
Dune main pendant preste et ouverte aux souvenirs,
De cette main que lon tend quand on les sait perdus.
Des souvenirs si poignants quil se haïra,
De navoir su simplement les contenir, et
Retenir les femmes qui sy étaient installées.
Au flot de ses ardeurs, il aura exulté,
Langui et désespéré de navoir su, que trop brièvement les toucher,
Honteux et confus davoir du, précocement les lâcher.
Lorsquéveillé à son tour, par un empressement consciencieux et agité,
Prompt à écumer les traces, quun débordement repu aura disséminées,
Un matin son aîné lui aussi feindra le sommeil...
Il le savait, sy attendait, on ly attendait
bientôt il aura rêvé.
Puis se souviendra de navoir cessé, espérera navoir pas que, suppliera davoir encore,
Tant et tant à rêver.
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