paysages de saisons par Magic one

Paysages de saisons : Ballade à travers l’espace et le temps, l’un et l’autre étant intiment liés comme par amour. L’un n’allant jamais sans l’autre. Saison : quand le temps s’espace. Paysage : quand l’espace se tend. Le printemps à la maison J’ entends la fenêtre claquer Le vent vient de sortir ou bien d'entrer Je ne sais pas si il est tôt la vieille horloge dort dans mon dos Les longs rideaux de printemps coloré Caressent le ciel d un vol discret Voudraient ils partir quelquefois aller où je ne sais pas Tu disais cet univers me fait rêver Je répondais tu es ce voile à mes cotés Et quand Éole te tend ses bras Il s’insinue jusqu'à nos draps Des petits becs picorent au jardin J’ai laissé des graines je m’en souviens C’est ma façon de les inviter Je sais t’aimes les voir danser Les grands arbres aux pommes de pins Saluent le vent sur son chemin Il apporte le parfum de ta peau Odeurs de tartines de café chaud Les chats ronronnent dans un coin Je me dis que la journée commence bien Ton sourire me dit qu’il fait beau J’aime ces journées comme un cadeau •.¸O¸.•'´`'•.•.¸O¸.•'´`•.¸O¸.•'´`'•.•.¸O¸.•'´`•.¸•.¸O¸.•'´`'•.•.¸O¸.•'´ Fée d’hiver Dans le ciel qui se givre.….……………………………* Les étoiles ont glissé..…….…………………………….*** Et voici la dernière………….....…………………………***** Qui vient de tomber………….…………………………..******* Les anges sont ses enfants..…………………………********* Qui veulent calmer ses pleurs..…………………...************ Ils les essuient sur ses joues……...…………….…***************************** Lui redonner splendeur…………………...……………*************************** Au fond de l’univers…………………………...…………************************* Le soleil est gel酅………………………………...…..********************** Ses rayons fardés……………………………………..….******************* Ne peuvent la réchauffer………………………….….***************** Elle attend c’est sa prière……………………….……******************* Le baiser ensoleill酅………………………………...******************** Mais le froid du nord……..………………………….…************************ Glace tous les effets…………………………………….***************************** Les cils de ses yeux rouges………………………..********** Ruissellent sans arrêt………………………….………******* Va-t-elle toucher la terre…………………………...**** Ou bien s’envoler……………………………….……….* •.¸O¸.•'´`'•.•.¸O¸.•'´`•.¸O¸.•'´`'•.•.¸O¸.•'´`•.¸•.¸O¸.•'´`'•.•.¸O¸.•'´ Chanson de la Moisson, Champs d’été Sur les ailes des fées S’est envolé Morphée Le sommeil longtemps ne dure Quand l’éveil le capture La nuite faite de trésors Laisse sa place à l’aurore Le matin lentement se colore D’un voile aux reflets d’or La brume dépose sur les vergers La rosée d’un parfum léger Des ailes douces balayent le ciel La journée sera bien belle Voilà la chaleur se répand Sur les champs s’étend Le souffle de la brise Les blés sont Tour de Pise Les chants venant de la plaine Ne sont pas une rengaine Ce sont les épis qui frissonnent La moisson sera bonne Les étendues ne sont qu’une onde Là où la terre se fait blonde L’homme crache dans ses paumes De sa faux cueille le chaume Le bateleur tout en sueur Telle est l’onction de son labeur Qui ruisselle sur son torse Le temps use toujours les forces Devient lourd l’air qu’on respire Le ciel commence ses délires De nuages menaçant et noirs Faudra finir avant ce soir Les gestes se font plus pressés Crainte de la pluie et ses baisers Alors commence la course folle Bien jolie leur farandole On lie les bottes on les hisse Priant que tout finisse Autour d’une bonne tablée Quel plaisir de se retrouver En mêlant vin et eau des fontaines On dit que la moisson est Reine Qu’importe d’avaler la poussière Tout cela c’était hier •.¸O¸.•'´`'•.•.¸O¸.•'´`•.¸O¸.•'´`'•.•.¸O¸.•'´`•.¸•.¸O¸.•'´`'•.•.¸O¸.•'´ Automne, l’eau tonne Il est triste et mélancolique De se souvenir d’ancien été Le cœur vide romantique Bat encore de lointains regrets Un oiseau de passage Pris dans le vent et ses remous Raconte sur la plage Des rêves les plus fous Les dessins qui s’enlisent Gommés toujours par les flots Ainsi les amours agonisent Comme c’était un an plus tôt Le soleil monotone Dessine l’automne puis l’hiver Les vagues tout à coup s’étonnent Entre le rivage et la mer Des mémoires sans repaire Qui frappent plus fort la raison La patience encore s’exaspère Il ne vient rien de l’horizon •.¸O¸.•'´`'•.•.¸O¸.•'´`•.¸O¸.•'´`'•.•.¸O¸.•'´`•.¸•.¸O¸.•'´`'•.•.¸O¸.•'´ Au loin à l’horizon Arrive une nouvelle saison