...Je suis venu(e) te dire que je m'en vais...
Et où vont-ils tous?...Au cimetière des éléphants? Mathilde s'est fait la malle une fois encore! Désormais, désormais et pourtant...aucune autre que "TOI" jamais...Tu m'irradieras encore...longtemps!
Est-ce aimer, est-ce aimer???
C'est l'automne. Les curs brisés se ramassent à la pelle, les souvenirs tourbillonnent à la merci d'un vent mauvais...L'imprudence!
Tous, ils avaient quitté la toile pour mettre les voiles, gonflées qu'elles étaient du désir de " l'Autre", de la rencontre improbable, celle qui console de tout...oublier tout, s'oublier!
Un matin moche, on se réveille. Les vents sont contraires.L'Aimant a perdu le nord, le sex-tant a retrouvé sa réflexion, trop de roulis jusqu'à la nausée...Le vaisseau fantôme se profile.
Ils sont revenus! Ils sont tous là...le cur à nu, les poings serrés, jurant qu'on ne les y reprendra pas de sitôt...et pourtant? Tous ces chagrins donnés en pâture, ces fil(le)s prodigues qui nous reviennent, quel dessein secret les anime??? Non pas besoin de vous faire un dessin et ..."remettez-nous ça patron"!
..."Ohé du bateau, ohéééé..."Une petite fille abandonnée sur un radeau entouré de médisants, frotta énergiquement ses petits yeux rougis, aperçut un étrange matelot...Ho hisse et ho, "Je vais à Santiago" cria t'il. "Emmène-moi" répondit la fillette, "Emmène-moi vers d'autres horizons"!
A TOI...je trinque,
A cette rencontre je me grise,
A nous je m'enivre,
Une fois de plus...Je suis cuite!
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