Vous entrez dans un espace de convivialité.
Pour les huns veuillez déposer vos habituelles offrandes dans le respectable prévu à cet effet et noubliez pas de laisser lendroit aussi ********* que vous lavez trouvé en arrivant. Ne vous attardez pas, même si vous navez pas mieux à faire. Merci.
Pour les autres vous êtes ici chez vous, et vous l'avez bien compris que tout ceci n'est pas très sérieux.
Introduction:
Vaincre les huns nest pas un grand exploit, tant ladversaire est faible, même si la tactique peut paraître audacieuse.
Partie I:
Quai-je donc pu faire pendant tout ce temps où je délaissé ce petit écran, théâtre de mes exploits. Cest tout simple jétais sur un autre. Je suis donc passé à la télé. Et peut être mavez-vous vu sans me reconnaître. Jai donc été interviewé dans le grand hall froid de ce foutu aéroport comme nimporte quel quidam qui senvole vers les îles.
Et cette fois ci on me questionnait pour avoir mon avis sur cette victoire tout en me faisant clairement comprendre que celle-ci tout compte fait navait aucune importance.
Habituellement quand on me pose des questions jai droit à un peu plus de considération.
«Sil vous plait, je peux vous poser quelques questions cest pour le journal de 20h ? »
Partie II
Alors que je mâchonnais tranquillement mon jambon beurre tout en sirotant une canette de bière, me voilà interpellé pour les besoins de linformation.
Tout va alors très vite dans ma tête. Je ne songe pas à la gloire que jai déjà, mais plutôt à ce bouton qui doit pousser sur mon appendice nasal, à force de respirer des mauvaises choses, que je souhaite dissimuler à la camera coûte que coûte, en tenant la canette bien droite en la vidant.
Jai tout de même une image de marque à défendre.
Mais voilà alors que jessaie de mettre au point une habile stratégie, le journaliste me tend son micro et embraye illico avec une question embarrassante.
Partie III
« Après avoir vaincu les huns est il vrai que vous allez vous attaquer à lindifférence ? »
Comment pouvais je arriver à garder mon sérieux après ça ?
Heureusement quil me reste quelques secrets fort utiles et qui me permettent de ne jamais être pris au dépourvu. Alors que je navais comme souvent aucune idée de la réponse possible à la question. Mais il fallait bien répondre et je le ferais.
« Cest en effet une excellente question, mais je ne vais tout de même pas vous remercier de me lavoir posée ! »
Mais avant de lui donner ce quil pouvait être en droit dattendre Il me fallait jouer la montre.
Partie IV
« Est il possible davoir un autographe de PPDA ? »
Le temps quil mexplique que le pauvre sest fait viré avec pertes et fracas depuis quelques années déjà je reprends mes esprits. Le reste ne sera plus quune formalité.
« Et quest ce qui me prouve que vous êtes bien de TF1 ? »
Et honnêtement comment pouvais je montrer un quelconque intérêt pour sa question quand je lisais dans son regard des signes dénervement et dindifférence alors que Monsieur allait dormir sur le sol français lui et moi dans un hamac aux antilles.
Maintenant quil était cerné jallais donc répondre comme une parade quelque chose pour quil sintéresse à ma personne.
Partie V
« Je vous remercie de bien vouloir me répéter votre question parce que je suis sourd »
Dis je en imitant parfaitement Jean Pierre FOUCAULT au point de le confondre.
Là il comprit quil navait pas a faire à un novice. Et je profitais de loccasion pour me faire remarquer un peu plus quà laccoutumée.
Heureusement que je navais pas mis mon casque de spéléo avec la lampe frontale bien pratique pour les vols de nuits. Jétais bon pour lembarquement.
En fixant lobjectif bien dans les yeux je ne perds pas le mien. Même si je mendors pendant 10 minutes tant le sujet me passionne. Je prends mon air intelligent de circonstance, je ne laisse pas le journaliste minterrompre, je lai dailleurs envoyé macheter une viennoiserie.
Je le remercie à son retour pour la friandise et sa compagnie.
Partie VI
Et jen profite pour mettre mon casque. Malgré ce jentends mon portable sonner quelques instants plus tard.
Une grande marque de café me dit dans lurgence quelle voudrait changer lacteur qui la représente dans ses spots, pas assez sexy.
Partie VII
A mon retour de vacances jallais mesurer limpact de ma prestance télévisuelle.
Ma chère maman « tu étais mal coiffé, jai rien compris, et tu ne mas même pas dit bonjour ! »
Ma coiffeuse « je vous ai vu à la télé, comme toujours vous avez été épatant. Et pour confidence je suis de votre avis »
Mon chat qui dort paisiblement je perçois de ladmiration dans son ronronnement.
Une rose de PCC « jai raté ça quel dommage ! Tu repasses quand ? »
Une autre « tu pourras me signer un autographe pour la petite nièce de la voisine den face »
Cest toujours sympa de retrouver les Huns et les zotres ici !
Parti!
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