Des cendres volent bas sous les chemises chaudes
que prisent les hivers ou les mornes printemps
les citadins de l'heure emplis des chants de laudes
que la télévision distribue aux passants
des coeurs purs et dévôts ainsi qu'un artisan
boucher découpent en rêve les désirs des époques
révolues c'est ainsi que le temps des amants
s'achève dans la tristesse d'un oubli qui se moque
hors saison la cité est seule sous l'azur
implaccable et étroit et les passants se fuient
dansent les vanités des quartiers où s'épure
le songe inhabité des rêveurs de leur vie
aussi demeure en tout fidèle à ton silence
mais chante selon l'écrit de ta simple feuille blanche
↧