Ouvrir les yeux
. Non, prolonger encore cette délicieuse torpeur
. Dégager mon bras envahi par les fourmis. Je sens que je souris et je tends une main vers mon vert-galant. Il fait si bon dans le chalet couvert de neige où tous les bruits sont feutrés. La lumière orange du chasse-neige vient de repasser.
Il na pas remis sa camisole et la peau bronzée de son dos est si douce sous mes doigts. Le souvenir de notre étreinte me revient et fait monter en moi une bouffée de désir. Graver dans mon souvenir les dendrites irisées de ses yeux rieurs, léclat de ses dents qui mordaient ma chair à la lueur des flammes de la cheminée.
Dans ses bras qui me berçaient, je me sentais protégée, à labri de tout.
Ah ! lécher encore ses doigts où lodeur parfumée de mon berthoud subsiste, caresser ses catadioptres, sentir le grain de sa peau frissonner, sa turgescence embraser mes sens...
Lui chuchoter dune voix roque « mon éterlou, mon bédouin fou, encore
»
Non dune grelinette ! le plaisir me submerge à nouveau en abondance, cest le meilleur chasse-spleen que je connaisse, celui qui fait briller les yeux et sourire à la vie.
P.S. euh ! nous avions un peu trop grolluché
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