je pleure par Verynisse

Je pleure Je pleure le recyclage des très volages leurs grands lavages Leur ptite récup des cœurs feutrés j‘ai peur du feutre internénette. J ‘ai peur des nomados-sédentaires, qui connaissent tout des bons cotés des grandes frontières internénettes. Je pleure ceux qui crachent dans les mains ouvertes. Je pleure sur les tartuffes qui ont le cœur lardé en leur résille barbelée je pleure les simulacres d’Homme : Je pleure ceux qui ont du talent et qui sont très « intelligents ». Je pleure ceux qui n’ont pas les mots, et ceux qui ont tous les mots. je pleure vos scintillantes références. Je pleure sur les slips Armani dont le prix garantissait une durée d’au moins 100 ans, ils étaient tous diaprés de diamants. ils ont emporté notre Héro et avec lui son grouin grouin baffreur qui nous faisait tant rire on appelle ça : une figure du style je pleure les morsures des envieux qui sont morts sur avant d’être vieux je pleure les doreurs d’oreilles coupées qui disent qu’un livre vaut toutes vies J ‘ai peur d’la police intérieure qui font tous les today’s hurleurs et les bourreaux de tomorrow Je pleure la souffrance qui aveugle et toutes les cécités Je pleure ceux qui n’ont qu’une « poésie toute petite qui ne s’écrit ni ne s’édite » je pleure les grands petits hommes leurs vies de chiens, leurs hamsters pubères, leurs coquets perroquets je pleure leurs chats « indépendants » et leurs rats « intelligents » Je pleure les Ordalies aussi intérieures que les dessous de tapis D’humaine je, pleure niche ma peine