Deux heures du matin, on frappe à ma porte.
Je me lève dun bond attrape mon peignoir et ouvre.
Je suis sure que cest une fois de plus mon voisin et ami qui a un coup de cafard.
Gagné !
Je mefforce de sourire, lui désigne la cafetière et le fauteuil et me replonge dans mon lit.
Il se prépare un café, sinstalle bien au fond du fauteuil pour le déguster à petite gorgées et une fois de plus me raconte ses peines de cur.
Je laime bien François mais quand va-t-il se décider à avoir une histoire qui tienne la route ?
En six mois ont défilées, une blonde arrogante, une autre tellement dépressive quon devait se retenir pour ne pas lui tendre demblée un paquet de mouchoirs en papier,
et puis cette petite Rousse guillerette, là jai bien cru que leur histoire allait durer.
Et bien non puisque le revoilà désolé et transit.
La petite rousse la quitté, elle le trouvait trop triste, et pour le coup il est désespéré.
Je marmonne quelque chose comme une de perdue dix de retrouvées.
Il se fâche !
Celle là cétait la femme de sa vie !
Soit, mais les autres aussi !
Il semble lavoir oublié.
Il se ressert une tasse de café.
Lavale rapidement et propose daller au cinéma.
Un petit cinéma dart et dessai du quartier habite nos insomnies.
Maintenant, je suis réveillée, alors, pourquoi pas ?
En quelques minutes je suis prête et nous voilà dans la rue.
Le premier film je nen souviens cétait « Little big man » pour les autres cest plus flou jai du dormir profondément .
Quand nous nous sommes sortis
Je laime bien mon ami François, mais la prochaine fois quil frappera à ma porte à deux heures du matin, ON NIRA PAS AU CINEMA !
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