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Tonnerre de Mai par Decorhomme

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Mon premier émoi. Ma première à moi. Les fêtes où l'on se rendait par hasard. Où tu ne parlais pas. Moi je me taisais. Tu t'étais retournée, en partant. L'herbe tiède d'une soirée. Les alcools. Les éphémères. Les clémentines au pied du lit. Les heures que l'on oublie, le blanc. Les dimanches enfin utiles. Nos regards qui convergeaient vers les galaxies. Puis, plus rien. Un coup de téléphone. La fin. Elle t'attendait au tournant. Noire. Elle a tordu l'acier, elle a mordu la chair. Mon absence qui t'a tuée, peut-être. Et la tienne qui me tue encore, sûrement. Ton ombre, elle, est restée longtemps assise au fond de ce bar.

Laisse-moi simplement t'apprivoiser par Lilianeandree200

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Ce bel oiseau apeuré j'aimerais l'apprivoiser Il vient, craintif Sur le rebord de ma fenêtre Je le guette Peut-être va-t-il s'aventurer davantage N'aie pas peur Je ne désire pas te mettre en cage Dans la neige Ses petites pattes laissent des traces Il hésite, il regarde Il écoute, sur ses gardes Je le vois Il a froid Il s'envole, puis revient Certes, il crève de faim Une idée me vient Quelques miettes de pain Il les picore Craintif, encore Il repart Puis revient Il prend de l'assurance Enfin, voila ma chance Il s'approche davantage Voilà un bon présage La fenêtre ouverte Il s'y engage Repose-toi un peu Reste donc près du feu Tes plumes sont mouillées Laisse-toi caresser Viens te nicher dans mon cou C'est un rêve un peu fou Soudain il est pressé Et veut sa liberté Il a bien mangé Il s'est réchauffé Son désir Repartir Reste encore un peu Juste un petit peu Mais je ne voulais pas te capturer Laisse-moi simplement t'apprivoiser... http://www.deezer.com/fr/track/14407863

Incorrigible "croqueuses d'hommes" par Doucecaresse

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A l'instar du héros du film de Ph. de Broca, je passe de bras en bras d'hommes auxquels je mens parfois en étant intimement certaine de leur dire la vérité. Il est rare que je mente à un homme. Lorsque cela se produit, c'est pour ne pas lui faire de peine ou pour simplifier une situation qui s'envenime. La soirée que j'ai passé avec W. a failli mal se terminer. Un moment, je lui parlé en prononçant un autre prénom, celui d'un homme qui m'avait donné beaucoup de plaisir. Le regard de W. s'est assombri. Je me suis excusée et lui ai dit que c'était une très ancienne histoire. Mais c'était faux. J'avais fait l'amour avec G. quelques nuits plus tôt et je gardais (et c'est toujours le cas) un merveilleux souvenir de cet homme. J'aurai voulu le revoir mais G. est un "oiseau de nuit". A mon jeune amant F. j'ai du aussi mentir un tout petit peu. Rien qu'un peu !!! Le premier soir où nous nous sommes vus, mon précédent amant venait de partir de chez moi. Mes deux hommes, sans le savoir, se sont croisés dans le hall de mon immeuble. F. est donc arrivé dans mon appartement que je venais de ranger à toute vitesse après m'être douchée aussi rapidement. F. ne s'est pas douté que juste avant lui, j'étais avec M. Mais je lui ai dit la vérité lorsque nous avons parlé de notre différence d'âge. F. a 35 ans et moi 50. C'était la première fois que je faisais l'amour à un homme bien plus jeune que moi. Il m'a répondu la même chose. En quittant mon appartement, nous nous sommes mis à rire. F. me dit "Si toutes les "vieilles" étaient aussi bien que toi ça serait super" ! Nous avons ri tous les deux. F. était si content qu'il m'a rappelé pour venir me voir. Il commence à y prendre goût. Moi non. Au risque de surprendre, si être avec un homme bien plus jeune est flatteur, il manque à un homme de cet âge pas mal de sensualité, d'imagination... Certes, la peau de F. est délicieusement douce et fraîche. Il a la vigueur d'un homme encore très jeune. Mais il manque de fantaisie. Je n'ose pas lui dire. Donc, je lui mens par omission. Mais s'il m'arrive effectivement de commettre des mensonges pour toujours ne pas froisser, je suis d'une nature honnête au risque d'avoir des ennuis. C'est bien connu : toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Chaque fois que j'ai été heureuse dans les bras d'un homme, je le lui ai dit par téléphone ou par mail. Si je n'ai pas passé un bon moment, je ne contacte pas cet homme pour lui raconter des histoires. J'en ai remercié quelques-uns par téléphone ou mails. F. : mon cadeau de Noël puisque nous étions l'après-midi du 25 décembre. G. mon charmant musicien à la peau si douce. A. si fougueux que j'ai eu mal partout... P. mon mystérieux homme des neiges qui ne voulait pas parler. F. mon très jeune amant.... A tous ceux-là je leur dis : JE VOUS AIME. JE VOUS AIME TOUS. Vous me faîtes oublier la tristesse de la vie. Grâce à vous, mes nuits sont plus belles que mes jours, pour paraphraser R. Billetdoux. "Douce caresse" - 25 janvier 2013

Et toi t'es là à ne rien dire par Lechainonmanquant

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Il est 18h. Savez-vous où se trouve votre femme ? La publicité court dans les couloirs du métro, des hommes courent après des femmes et leur font la cour, dans le fond c'est, cachée dans les oubliettes que la vie renoue avec les amours qui tirent les ficelles du monde Et toi t'es là, à ne rien dire comme d'habitude. Le cinq à sept c'est mieux qu'un quatre heures, ce n'est pas du réchauffé, juste une envie qui a couvé dans l'inconscient, une autre vie qui sort de la somnolence du subconscient, l'insouciance d'une adolescence en renaissance. Il faut travailler, mettre ses oeillères de la bienséance rater un peu sa carrière pour s'aligner sur la projection de sa vie, gommer ses rêves qui ne furent que des avant- projets mal classés, ne pas donner suite à un bonheur possible. La jeunesse ne se compte pas sur son état civil, le coeur a des raisons qui embrouillent les esprits et enflamment les passions. Un sourire, un regard, les chairs en émoi, retrouver l'étincelle d'une émotion enfouie dans les plis du temps. Pas de contingence ni d'indigence, juste une nécessité d'envie, des soupirs en souffrance, l'errance en ange gardien, se perdre pour se retrouver dans une vie en prêt à porter. Tu ne dis rien, tu consens sans lamentation, sous abri d'un faux courage en guise d'orage. Il est 18h, le temps ouvre ses parenthèses, les amants se mettent à l'aise, il est l'heure de reprendre du temps au temps. Ce n'est rien qu'une envie d'envie. Il est 18h, bref instant, trop brefs instants Lcm http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=mrWT9mPYNYs#t=0s

La débauche : y a que ça de vrai... par Doucecaresse

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J'exècre la tiédeur ; l'hypocrisie ; le politiquement correct. Alors quand je revois le film de Michel Deville "Raphaël le Débauché" cela m'apporte un certain bien-être, pour ne pas dire... plaisir. J'aime le plaisir. En recevoir. En donner. Chaque rencontre est une découverte. L' homme que je préfère est le prochain. Aucun homme ne se ressemble : physiquement ou mentalement. Depuis que je fais toutes ces rencontres, il y a du soleil dans ma vie. Qu'ils se prénomment Franck, Patrick, Gilles ou... peu importe, je suis toujours heureuse. Heureuse dans leurs bras. Ils le sont aussi. Ils me le disent ; me l'écrivent. Parfois même, souhaitent me revoir. Hélas, ce sont ceux qui me plaisent le plus qui ne me rappellent pas. Je crois que les hommes m'apprécient parce que je suis une femme généreuse. En tout. J'ai l'immodestie de penser que j'ai une certaine élégance. Même si je suis incandescente dans les bras d'un homme, si je suis capable de lui faire plaisir par tous les moyens, ce n'est pas pour autant que je vais être vulgaire ou grossière. Hier soir, j'avais rendez-vous avec P. musicien de jazz. Cet homme va très mal psychologiquement. Je suis repartie au bout de quelques minutes ; il souhait rester seule. Je suis rentrée en taxi. Avant que je ne parte, P. m'a dit "Bien des femmes m'auraient giflé". Que pouvais-je lui dire ? Rien de méchant. S'il est perturbé, ce n'est pas de sa faute ni de la mienne. Et puis, mon pseudonyme est "Douce caresse". Ce n'est pas pour rien. Je confirme : je n'aime pas la tiédeur. Je suis un alcool fort. Très fort. Le genre vodka. Récemment, l'un de mes hommes m'a dit qu'il me verrait plutôt comme un alcool fort sucré, genre Bourbon, 15 ans d'âge ! Mon souhait pour 2013 : m'ennivrer encore et toujours. Et continuer à rendre fous de plaisir les hommes que je rencontre. Tchin Tchin !!!

Que veux-tu que je te dise ?‏ par L ange bleu

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"Il est 18h. Savez-vous où se trouve votre femme ?" La publicité court dans les couloirs du métro, des hommes courent après des femmes et leur font la cour. Rien ne change depuis les cours de récréation, ou si peu. Passe-t-on vraiment un jour dans la cour des grands ? Que veux-tu que je te dise... Les 4 heures se transforment en cinq à sept mais c'est encore une question de goûter, d'autant de pause dans le cours du temps. Dans ce manège éternel, en quête des nos premières émotions, nous tournons court. Et le temps s'allonge. Au je du "cours après les mois que je te rattrape", les illusions sont délaissées pour des remords moi encore. On se course les uns les autres dans une chasse à courre quel qu'en soit le terme pour essayer de remonter un temps, soit peu, le cours de sa vie. Côté cour, je reste à court d'argument. Côté jardin secret, la Seine reflète tes désirs irisés dans vie. La cour n'est plus d'honneur. La ronde des amours au cours bouillon dérive peu à peu l'errance vers une cour des mirages. Pèse-t-on un tant soit peu au long cours ? Que veux-tu que je te dise... Je reste sans voix de recours. Il est 18 heures. Le temps d'une parenthèse, tu donnes libre cours à ton envie de rester en vie.

UN FRISSON SANS VOIX... par Doucecaresse

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Samedi soir. Je reçois enfin un mail de P. Cela fait peu de temps que nous nous tournons autour. Je n'attends qu'une chose : le rencontrer mais P. a décidé de "faire durer le plaisir". Je lui réponds par mail que s'il vient chez moi, je veux entendre d'abord sa voix, lui parler. Entendre une voix d'homme me permet de deviner bien des délices. P. refuse et me dit qu'il veut que nous rencontrions sans nous parler. Qu'il y ait le plus possible de mystère. J'accepte car j'ai follement envie de lui. Ses photos sur le site et ce qu'il m'a écrit me laissent présager de charmantes heures en sa compagnie. Mais ne pas entendre la voix d'un homme avant.... C'est totalement inédit. Je suis dans un état d'excitation extrême. D'habitude je me prépare rapidement. Là, en attendant cet inconnu, je mets deux fois plus de temps. Je prépare l'appartement. Je fais de la place. Il va nous en falloir. J'allume des bougies rouges. Le rouge est ma couleur préférée. A chaque bruit en bas de mon immeuble, je trésaille. P. réside de l'autre côté de Paris. Il a beaucoup neigé. Il va mettre beaucoup de temps pour arriver. Et je ne peux pas l'appeler sur son portable. L'interphone sonne. J'ouvre la porte. J'entends les pas de P. qui arrive. Je crois que je vais m'évanouir. Il est là devant moi. Il retire sa capuche couverte de neige. Il me sourit. Il est sublime. Il ne dit rien. Je le fais entrer. Je comprends subitement que c'est un homme timide. Je lui propose un thé chaud et des douceurs. Il me parle de choses et d'autres.... Sa voix est très douce et grave. Je suis troublée par sa timidité. Sitôt son thé terminé, je l'entreprends autrement nous y serons encore l'année prochaine !!! Que la fête commence... Cet homme a une peau sublime. Son épiderme est aussi doux que de la soie. Sa bouche sent encore le chocolat qu'il vient déguster... Rideau. Autrement, c'est du classé X. Je ne reverrai probablement jamais P. C'est mieux pour lui comme pour moi. Sa fiche est toujours sur le site. Chaque fois que je la vois, j'entends le son de sa voix. "Douce Caresse" le 24 janvier 2013

Tout en pudeur par Chamallowette4

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Ce superbe film, de Philippe Claudel, passait sur Arte ce soir. Les acteurs étaient excellents, mais j'ai été totalement bluffée par l'interprétation de Kristin Scott Thomas, juste magnifique ! Elle y incarne Juliette qui sort de prison après 15 ans, condamnée pour l’assassinat de son fils. Pendant ces années de détention, elle était seule, murée dans son silence, abandonnée de tous. A sa sortie, Léa, sa sœur cadette, l’accueille dans sa famille, auprès de son mari et de ses petites filles. Pour ces deux sœurs, faire à nouveau connaissance, briser le lourd silence avec pudeur, patience, comprendre, jusqu'au dénouement. Pour Juliette, réapprendre la liberté, pas uniquement celle de la prison, mais bien celle qu’elle s’interdit, celle de la vie. Affronter le regard des autres, leurs questions, accepter de se laisser apprivoiser par ses deux petites nièces, reprendre les gestes de la vie. Ce film est d’une sensibilité rare, amour de deux soeurs, amour maternel. Kristin Scott Thomas au visage souvent impassible, lointain, froid, douloureux, interprète ce rôle tout en pudeur, force, dignité. Magistrale ! Les quelques notes de l'introduction de cette chanson de JLA accompagnaient ce film. http://www.youtube.com/watch?v=YMex3rfN8UQ

Alceste à bicyclette par Sablaise1

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Tout avait bien commencé lorsque Marianne m'avait donné l'envie de voir le film « Alceste à Bicyclette » annoncé comme « un bonheur de film et un festin d'acteurs, un régal d'intelligence où la drôlerie s'embrume de cruauté et la profondeur s'ensoleille de légèreté », rien que cela. Ensuite tout s'était gâté quand j'avais reçu Télérama et sa critique où le petit bonhomme faisait la grimace et assénait que « la déception était à la mesure de l'attente ». Je me trouvais bien embarrassée car je partage souvent l'avis de Télérama et déteste me déplacer au cinéma pour rien ou pas grand chose, mais par ailleurs j'aime Molière et ces deux acteurs épatants que sont Lambert Wilson et Fabrice Luchini, surtout ce dernier que je pourrais écouter des heures quand bien même il me lirait l'annuaire du téléphone. Envoyant au diable Télérama, je me suis lancée. Lambert Wilson campe le personnage assez caricatural de Gauthier Valence, un célèbre acteur de séries télévisées genre « Docteur House » désireux de mettre en scène le Misanthrope. Il débarque dans l'île de Ré où réside un comédien de sa connaissance qu'il n'arrive pas à joindre au téléphone. Ce comédien, Serge Tanneur, c'est Fabrice Luchini que le monde du spectacle a déçu, qui ne quitte plus son île et se débat emmitouflé et bougon dans les problèmes d'une vieille maison en cours de restauration. Gauthier propose à Serge le rôle de Philinte, lui-même souhaitant jouer Alceste. Serge commence par refuser catégoriquement l'idée même de monter sur scène puis accepte de l'examiner dans l'hypothèse où les deux acteurs alterneraient le rôle principal et le rôle secondaire. Il demande une semaine pour se décider, une semaine pendant laquelle ils répéteront le texte. Venu pour une courte visite, Gauthier annule tous ses rendez-vous et s'installe dans l'île. A partir de là tout tourne autour des répétitions de la même scène de la pièce, avec à chaque fois un tirage au sort préalable pour savoir qui jouera qui. Les deux acteurs répètent en permanence et partout, dans la maison, dans le jardin, et même en balade à vélo, d'où le titre du film. Le seul élément important du film en dehors de ce travail d'acteurs est l'apparition d'une belle Italienne qui finira par transformer nos duettistes en duellistes. J'ai aimé la façon dont les rapports de force basculent sans arrêt entre Gauthier et Serge, chacun étant tour à tour manipulateur et manipulé. J'ai aimé leur passion commune pour le texte et les deux interprétations différentes qu'ils en donnent...ah, cette scène où Luchini reproche à Wilson de tronquer les alexandrins de Molière et lui donne une leçon de diction, pardon de dic-ti-on, et la réplique de l'autre ! A côté des scènes de théâtre, il se passe plein de petites choses dans le film, dont certaines prêtent à sourire, et l'île de Ré est joliment filmée. Personnellement j'ai trouvé cet « Alceste à bicyclette » assez délicieux et, sans pour autant crier au chef d'oeuvre, loin de là, je le qualifie avec Marianne de « bonheur de film ». Je présente d'avance mes excuses à ceux que mon commentaire déciderait à aller le voir et et qui se retrouveraient à la sortie du cinéma avec la tête du petit bonhomme grognon de Télérama.

Jérome par Njika

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Lina enviait à Jérôme sa sociabilité. Elle repensait à leur rencontre. Elle avait eu de la chance d'être la première à se rapprocher de lui. Sans ce premier pas, d'autres amitiés seraient nées, d'autres sentiments auraient éclot, pour son plus grand chagrin. Elle n'était que la possibilité choisie par le destin. Tout ce qui arrive l'est, mais dans cette inconscience qui maintient le vertige du présent, cette inconscience qu'elle venait de perdre. Jérôme se serait attaché à d'autres aussi simplement qu'à elle. Il se liait à autrui dans une atmosphère d'évidence. Il n'avait d'autre image que celle d'une âme sœur. L'affection qu'on lui vouait paraissait naturellement exclusive, tandis que la sienne, parce qu'il l'aurait donné à d'autre avec la même facilité, la même douceur, recelait inévitablement quelque chose d'infidèle. Il pouvait aimer tout le monde. Quelque part, il n'aimait personne. Lina restait muette. Elle en était bien consciente. Lui aussi, il aurait un jour la force de l'abandonner et de s'en relever. Il en souffrirait certainement, mais pas autant qu'elle, pas au seuil de la folie. Son flegme insupportable ne se fissurait pas. Son père, son frère, lui avaient tourné le dos, l'avaient insulté, traité comme un moins que rien, et il ne les détestait pas. Elle se souvenait que ce jour là, lorsqu'elle l'avait vu assis sur ces marches d'escalier, elle s'était sentie sauvée de la solitude. Elle s'était blâmée de ne pas oser l'aborder comme on se blâme de regarder passer la chance. Cette culpabilité avait fini par la délivrer de sa torpeur. Lui, si unique à ses yeux, il l'avait froidement éliminée de son horizon, comme une option quelconque, pour tout lui donner l'instant d'après, jusqu'à l'illusion d'un amour désiré à leur place par la providence...

une même famille par Kaifi

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Rendre témoignage à ce cher ami qui de jour en jour batît l'espoir avec les mots, rime la vie la vraie, l'authentique apparoir celle du coeur ..."amour à vif" hommage à sa lutte poétique dénonçant la médiocrité de nos sociétés uniformisées balayant d'un revers de vers l'indifférence, l'oubli ...... de ces êtres innocents " Animal et humain" souvent baffoués, incompris ......................................... La poèsie unanime à la nouvelle alliance la fraternité redonne le sens ....... Merci infiniment de ton existence ...

AMITIES sincères par Bantilla

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"Amitiés sincères" est une co-réalisation, de François Prévôt-Leygonie et Stéphane Archinard, avec Gérard Lanvin, Jean-Hugues Anglade, Wladimir Yordanoff, Zabou Breitman ...et la toute fraiche Anna Girardot . Et Ô surprise, c'est un vrai bon film français, une bonne comédie familiale , un peu à l'anncienne (qui peut évoquer " Un éléphant ça trompe énormément" ou "Vincent, François, Paul & les autres", (en moins dense certes) avec sa touche de modernité . Pourtant comme nous ne le contas Gérard Lanvin lors de l'avant-première parisienne, avec le coup de gueule qui le carctérise, ce film a eu bien du mal à voir le jour, la Gaumont dixit Gégé, n'aurait même pas lu le scénario .... Alors voila , Walter ( Lanvin ) a des principes en matière d'amitié, d'éducation , de famille ... et, il s'y tiend ; le hic , c'est qu'il voudrait que tout le monde et notamment ces proches, les partagent ... ce qui vous vous en doutez ne sera pas le cas . De surprises en déconvenues avec son lot de mensonges et de trahisons Walter, ses potes, sa fille, son ex, vivront des hauts et des bas pour finalement mieux se retrouver, le tout arroser de grands crus, Yquem & Co ... un film qui donne soif, à boire et à voir . Seul bémole, Anglade n'y est pas du tout .

Une robe verte et noire par Fautvoir

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Je lui ai dit : - Pourquoi tu ne m’as pas attendue ? Elle avait le visage fermé, comme en colère, les mains croisées… Pourquoi croisées ? Une robe verte et noire. En synthétique et pas spécialement belle, mais elle s’en fichait. Elle disait : - C’est bon les bisous… Encore ! Et j’embrassais sa tête de petite Bretonne têtue et grimaceuse (non, pas grimaçante, ce n’est pas pareil…). Il fallait faire comme elle voulait. Ne rien proposer et encore moins décider pour elle. Avant. Elle me regardait coudre ses étiquettes sur ses vêtements et elle disait : - T’es belle quand tu couds… - Mais qui s’occupera de toi, quand tu seras vieille ? D’autres fois, en me regardant fixement : - T’es gentille… Et : - Je t’aime, tu sais… Et fort ! Je n’ai pas eu le temps de m’habituer à ça. Trop récent. J’étais incrédule. - Ça n’a pas toujours été le cas ! Ai-je lâché un jour, on était dehors, devant l’hôpital, son fauteuil roulant tourné vers le soleil. Elle a répondu aussitôt : - C’est vrai. « C’est vrai », ça a raisonné dans ma tête si souvent depuis. Même si, au fond de moi et depuis bien longtemps je le savais, je n’avais eu ni envie, ni pensé à entendre ça. Elle aurait du s’en douter. Elle s’en doutait. Mais elle s’en fichait. Elle se fichait de tout. De toute façon. « C’est bon les bisous »… Sa pauvre tête penchait toujours sur la gauche, comme trop lourde. Sa main aussi penchait… trop faible pour garder la fourchette qui tombait sur l’autre main. 18 escargots. - Si tu en as marre, si c’est trop, tu me le dis, hein ?!! Elle murmurait : - C’est bon… Et devant les trois gâteaux : - Tu veux lequel ? Sans hésiter, même faiblement, elle répond : - Les trois !... … Tu reviens quand ? Je n’ai pas répondu. Je ne savais pas, et puis de toute façon elle ne s’en serait probablement pas souvenu. 80 ans. Normalement, ç’aurait du être au moins 90, coriace comme elle était, la petite Bretonne… Mais elle ne m’a pas attendue. Pourtant j’arrivais. J’avais plein de trucs à lui demander. Des tas de choses jamais sues. Pas toujours importantes. Juste comprendre ou savoir. Mais d’autres plus graves. Pas pu. J’avais préparé des bagages avec, entre autres, un nouveau stock de vêtements à lui apporter. La SNCF était venue les prendre. Ses valises sont arrivées et elle, elle partait. A la Faculté de Médecine de Lyon. Don du corps.

Haut c'tait haut pâté et autres courbatures par TequilaSunRise

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De ma longue charpente se situe une fragilité. Une fragilité bien connue des girafes et girafons. Cette liaison fatale de ma tête au reste de mon corps est fragile. Mes - oh combien élégantes - épaules situées dessous, jusque-là rien d’anormal, se meutent difficilement (bien tiens c’est nouveau ça, je ne savais pas que touttts se meuh se conjuguait en se meutent, bon alors meutons alors...) car tout y radis de ce cou (pffff c’est nouveau aussi le radis là)... Depuis quelques temps j’en vois (non, pas «j’envoie») des petits ronds vieux jeunes kinostéochiroéthio-pâté et j’en passe. Si j’ai eu le cou(p) du lapin ? Ben non, j’men rappellerais quand même.... Y’en a eu un qui a lourdement insisté «vou’z’êtes sûr que ? mais détendez-vous enfin !» je vais t’en mettre un tu vas voir si, ça fait juste 4 fois que je te répond non... En plus chez lui j’avais froid. Bref, me vl’a toujours à expliquer le boulot sur l’ordinateur ... et tout le tralala... jusqu’au petit dernier... le Dompteur de girafes. C’est toujours les petits derniers qu’on préfère hein? J’y vais sur les recommandations d’une bonne copine .... (m’avait pas prévenue la bonne copine). Je le vois, glurp... Comment dire, je pense à mon soutif.... M... pourquoi j’ai mis c’lui-là? Je lui tend les radios. Il me dit presque rien, yeux, yeux, yeux, yeux. On laisse les blancs entre nous. Il ne s’empresse pas de parler, moi non plus. Je n’explique rien, trop marre, je le laisse venir. Il rempli mon dossier sur son ordi. Le coup du lapin (encore celui-là)? Non? Bon. OK. Pas de science infuse, pas de recommandations à la con, pas de morale, pas de blabla inutile. Déjà ça, ça me plaît. Je m’allonge (ne pas penser à mon soutif ne âs ênser ...). Il est là derrière moi, me demande de m’appuyer sur lui, me met dans des positions... me parle à l’oreille de sa voix tranquille, «respirez, relâchez ici posant délicatement son doigt à des endroits.. là bien... très bien... c'est ça...» détente complète... 3/4 h de séance à me faire craquer dans tous les sens, mais très doucement. «Appelez-moi demain pour me dire». Je regarde à gauche, à droite, wouwouwaaaa je suis moins dangereuse pour les usagers de la route..... La 2e séance fut tout aussi agréable mais il avait les yeux rieurs, un sourire en coin et un gros rhume. «A cause des filles qui ont les pieds froids», moi je n’ai pas de problème de circulation, les girafes, c’est connu sont toute en circulation fluide.... Un long silence et une musique limpide à mes oreilles. J’écoute «Birdy» que j’entend aussi sur FIP. J’ai eu droit à l’album et nous voilà à parler musique. Très sympa la séance. A la fin, il me regarde, toujours sourire en coin, «bon, on va s’arrêter là, on ne va pas trop la casser ... y’a quand même les soldes» Tchoum large sourire «rappelez-moi...» Humour et charme, il serait sur PCC je lui dédicacerais «tu me fais tourner la tête», et aussi «t’as de beaux goûts tu sais» car depuis j’ai aussi acheté Birdy. Voix et piano, très sympa à écouter girafe reposée. PS J'ai hésité : tranche de cake, critique, chronobus ... c'est comm vous voulez

CAJA NEGRA D'ALLEGRIA! par Alma-dies

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Pour nous réchauffer un peu de la froideur de l'hiver Pour réchauffer aussi nos petits cœurs j'aimerai vous parler de CAJA NEGRA CAJA NEGRA... C'est la caisse noire du saxophoniste, flûtiste, Pierre Bertrand, Caja negra est un ensemble de superbes musiciens tels que Louis Winberg (guitare), Alfio Origlio (piano), Jérôme Regard (basse), Xavier Sanchez (percussions) et des somptueux chanteurs Alberto Garcia et Paloma Pradal Ils nous offrent le cadeau d'un jazz au sang mêlé régénérateur d'une énergie jubilatoire, qui nous invite au voyage ,à la rencontre, à l'envie, au plaisir,au désir du partage Absolute Méditerranéen "Caja Negra" ! Groupe doté d'une belle complicité qui célèbre avec une allegria non dissimulée le mariage du jazz et du Flamenco pour notre plus grand bonheur Le Jazz se lie magnifiquement aux voix rauques mélées et à la danse de Flamenco passionnée Pierre Bertrand, forme en 2006 , le Nice Jazz Orchestra où l’on retrouve un grand nombre des meilleurs musiciens de la région PACA. C'est un artiste d'une énergie et curiosité insatiable après ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il à fondé en 1998 avec un autre musicien le trompettiste Nicolas Folmer, le Paris Jazz Band Musicien , curieux, passionné et débordant d'activité Concerts , arrangements et bandes originales pour le cinéma Il vient de signer pour son ami autre figure incontournable du Jazz Niçois André Ceccarelli, les arrangements de son dernier CD Ultimo. Talentueux et éclectique Il a été récompensé plusieurs fois par la profession. Django d’Or et Victoires de la Musique. Pierre Bertrand œuvre actuellement avec à la création d’un opéra, chorégraphique flamenco Opéra en cinq actes, ou il convie l’une des plus talentueuses danseuses de flamenco Sharon Sultan . Avec Caja Negra, il est déjà dans le tempo il active le mélange des couleurs des rythmes mêlés testés avec bonheur lors d'une tournée en Amérique du Sud avec le percussionniste Minino Garay et des musiciens locaux La musique voyage, va et vient , et relie harmonieusement les compositions classiques, les improvisations rythmiques complexes du jazz et se nourrit de l'alliage intemporel des musiques latines Il est beau et fraternel à en pleurer d'émotion ,ce projet musical qui abolit les frontières et refuse le carcan de l'académisme conventionnel Bel Univers d'éspérance résolument tourné vers l'allegria que confére le partage des cultures

Anatomie de l'instant par Lomdacoté

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Parfois les objets semblent vouloir nous contrarier, nous rendre à leur raison nous qui savons pourtant qu’ils n’en n’ont pas. Dans ces moments on pourrait penser qu’au-delà de leur simple existence ils ont une vie propre qui par le ralliement fortuit et opportuniste de certaines circonstances leur permet de s’opposer à notre volonté. Par exemple je réduis en boule une feuille de papier pelliculé pour le jeter en direction de la corbeille. Durant son vol il se déplie comme pour improviser un parachute, alors sa course ralentit et il échoue à quelques centimètres du but que je lui avais fixé. Voulait-il signifier qu’il ne méritait pas de disparaître ou souhaitait il peut-être par un autre usage continuer à exister? S'agit-il d’un acte de résistance ultime ou d'un simple instinct de survie? Et s’il avait voulu me dire quelque chose que je ne pouvais pas comprendre... un peu comme lorsque Milou souhaitant renseigner Tintin attire son attention par son comportement. J'ai d'ailleurs le souvenir précis que Tintin s'exprime en pareil cas au futur antérieur et donc que le doute introduit par le cabot se trouve renforcé par le flottement temporel incertain de cette conjugaison, comme si le signifiant était au passé et le signifié au futur et donc comme si dans la même phrase un temps correspondait à l’animal et un autre à l’humain… Ainsi, à propos de ce papier inerte, paraphrasant le petit reporter belge je me dis« Il aura voulu me signaler quelque chose » Je reprends la feuille et avant de l’achever je la déplie pour pouvoir lire ce qui était imprimé dessus, comme si j’examinais sa dernière demande de recours en grâce . Je cherche un indice dans le texte et les images imprimées- celles d'une publicité pour Air France en l'occurrence - et je ne trouve rien... mais ça y est! Le bénéfice du doute est apparu et je le gracie provisoirement. A cet instant j'ai pris conscience que ce papier est non seulement un support matériel pour notre mémoire mais qu’il a lui-même une mémoire propre, celle de sa forme initiale et c’est elle qui l’a conduit à résister au sort que je lui destinais. Je le défroisse un peu plus et le pose sur ma table basse où il sera progressivement recouvert par d’autres papiers comme il vient de recouvrir ceux qui sont maintenant sous lui. Cette sédimentation permettrait telle une carotte géologique de retracer toute une succession de moments que j’ai vécus: l’arrivée d’une facture que je n’ai pas acquittée immédiatement, une pub comme celle-là, des facturettes de ma carte bancaire, tiens un billet de banque (celui-là je vais l’empocher au passage) bref, toutes ces choses que j’aurais dû jeter ou ranger mais que j’ai laissées là, dans l’attente d’une destination qui, n’ayant été attribuée immédiatement est devenue incertaine, voire désormais improbable. C’est ainsi que se génère le bordel dans lequel je vis et qui se crée invariablement dans les lieux où je demeure quelques temps jusqu'au moment de les quitter pour ne plus y revenir. Je suis -sans vouloir me vanter- comme ces oiseaux qui ne peuvent s’empêcher de déposer leurs fientes dont ils ne semblent pouvoir maitriser l’expulsion. Enfin, je dis ça mais moi j’en sais rien, parfois je me dis que, pareil, c’est volontairement qu’ils le font ces cons d'oiseaux: pour nous emmerder au sens propre, par pure perversité. Peut-être veulent-ils nous souiller en plus de nous humilier de leur supériorité de savoir voler. Ainsi existe-t-il peut-être certains comportements universels des espèces vivantes, qui du règne animal à celui moins évolué, moins glorieux mais bien plus nocif des militaires, conduit toujours les forces aériennes , même une fois posées,à regarder de haut les troupes restant au sol et à les qualifier de "rampants".

A la recherche du point commun par Abicyclette

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Il s’agit de choses écrites il y a un presque 1 an ½, après 15 jours d’inscription ici-même c'est-à-dire à un moment où je ne pouvais pas savoir ce que je venais vraiment chercher sur pointscommuns, je ne pouvais que le pressentir. Aujourd’hui j’ai envie de partager ce texte à nouveau, quasiment mot pour mot, tant il m’apparaît actuel. J’avais pressenti et je ne m’étais pas trompé. Le plaisir ne m’a pas quitté. ** J’avoue communopointistes, en débarquant parmi vous, surpris et même éberlué de me retrouver entouré d’une telle bande d’ostrogohts cultivant ainsi le sens humain, je me suis posé la question de fond : "fichtre, ce qui les réunit est très singulier ! D’où je suis je leur vois bien un point commun…. Mais lequel ? Allons d’un cœur pur à la recherche du point commun comme on irait à la recherche du point G… J’approche…J’observe… Ne serait-ce pas cette forme d’ironie dont nous parle Jankelevich que beaucoup partagent ? Oui, partageons, partageons... Mais attention ! Pas de méprise. Non, ce n’est pas cette ironie mordante, amère, sarcastique et vicieuse qui me déplait tout comme à beaucoup d’entre nous. Pas du tout. C’est celle que définit si subtilement Jankelevitch dans son essai, celle qui fait la connivence et la fraternité perdurable et, "plus que le secret à 2 qui est le secret des amants, une sorte de secret à plusieurs qui cimente les communautés". L’ironie comme « art d’effleurer » ne serait-ce pas ce qui permet de prendre du recul, voleter de texte à texte, picorer là et là, partager tel et tel mot, tel ou tel sourire, et finalement " adopter une infinité de points de vue en échappant aux égocentrismes" ? Ecoutons-le : "La conscience ironique ne désire pas étreindre : elle préfère papillonner d’anecdotes en anecdotes, de plaisir en plaisir, et goûter de tout sans se poser nulle part, elle sait la préface de toutes les passions, mais la préface seulement car elle part toujours avant la fin. Au lieu de se griser uniquement du même vin, l’ironie préfère se composer une ivresse multicolore avec tous les alcools de la passion ; de chaque philtre elle boit une gorgée et elle est la première à s’amuser de ses propres ivresses. Ce n’est pas qu’elle soit moins folle que la conscience passionnée, mais sa folie est plus légère. Sa devise serait « peu de tout » et non pas « beaucoup d’une seule chose ». Elle s’oppose donc à l’esprit de géométrie qui déduit implacablement avec une espèce de fanatisme rectiligne…" Oui c'est bien elle que nous caressons ; je la connais cette ironie semblable à l’esprit de finesse, fonctionnant par allusions, qui s’abstient de tout définir, de tout prouver, et qui apprend à fuir les traits trop appuyés. Il nous dit encore : "Contre les lourdes spécialisations du cœur l’ironie affirme les droits d’un amateurisme raffiné (...). Car l’ironie est souplesse c'est-à-dire extrême conscience. Elle nous rend attentif au réel et nous immunise contre les étroitesses et les défigurations d’un pathos intransigeant, contre l’intolérance d’un fanatisme exclusif. (…) Quiconque est sourd à son chuchotement se condamne au dogmatisme stationnaire, à l’engourdissement béat. " Alertes, vifs et généreux prenons toutefois garde à ne pas tomber dans ses pièges : confusion, cynisme, (voire conformisme ou même ennui) L’ ironie libératrice de Jankelevitch est donc, pour ceux qui savent la manier, proche de l’esprit d’amour et même de simplicité. Car il faut être direct, dire et faire simplement les choses simples. Ainsi ce grand livre m’a permit d’identifier un trait important de ma personnalité ; et il me l’a nommé : "Ironie", une certaine façon d’exprimer la joie, l’amour des choses et des autres. Aussi quand nous en jouons entre nous je la connais, je la retrouve en moi, toujours libre, dense mais légère, et, loin du vinaigre des sarcasmes, elle me permet d’offrir "ce sans quoi l’ironie ne serait même plus ironique : un esprit innocent et un cœur inspiré".

Tous ces visages sur PCPC ... par Imaginailes

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Tous ces visages, d’hommes, de femmes : jeunes, moins jeunes, souriants, rêveurs, abstraits attentifs, présents, sérieux, planqués derrière des accessoires, passifs, actifs…bruns, blonds, roux, photographiés de face,, de ¾, de profil, vu d’en haut, vu d’en bas, sophistiqués, nature, élégants, sportifs…et j’en oublie. Concernant tous ces visages ici, donc, je me pose la question suivante : pourquoi n’écrivent-ils pas TOUS un/ des commentaires ? Question absolument dénuée d’aprioris, mais bien entendu, à force de me la poser, quelques réponses ont effleuré ma pensée, en voici quelques unes, mais l’idée serait que vous donniez la vôtre, évidemment bien plus intéressante ( vous m’excuserez pour les éventuelles redondances, c’est que je suis pressée de poster ) : - ils n’ont pas le temps - Ils n’aiment pas les mots - Ils n’ont rien à dire = (impossible) - ils ont du mal à élaborer leur pensée - ils ne savent pas écrire le français ( PCPC accueille des visiteurs du monde entier, et c’est sa richesse!) - ils sont intimidés par le côté public de la chose - ils sont persuadés de ne pas être de suffisamment bons rédacteurs - ça les enquiquine, ou ça ne les branche pas, ou ça les en……..pareil, - la syntaxe, l’orthographe, le travail de présentation les enquiquinent… - ils ont la trouille que Berthe ou Jean Paul, ou qui sais-je, les reconnaissent par leurs écrits - c’est un mode d’échange qui ne les intéresse pas- car pas assez « fast –feeding » - il n'aiment pas communiquer par cette voix là... D’autre raisons peuvent m’avoir échappées, mais cette question récurrente que je me pose à chaque fois que j’ouvre la page PCPC, il fallait qu’enfin je vous la pose… Donc c’est un message que j’adresse "au-delà" de toutes vos images présentent ici, à vous tous : curieux ou lambda passagers, âmes errantes, assez bienveillants pour adoucir un peu cette question qui me taraude et depuis un moment… Prendre votre plume juste une petite fois ? c'est envisageable ? Juste pour me dire ? Vous feriez une heureuse sur cette terre, ça en ferait toujours une . Merci de votre lecture et le cas échéant de votre réponse, Bien amicalement vôtre, imaginailes

Après une nuit folle... par Doucecaresse

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J'avais passé la nuit avec un homme avec lequel j'avais été très heureuse. A un point rarissime. Je dirai même que c'était la première fois qu'un homme me donnait autant de plaisir. J'attendais le taxi ; mon maquillage était défait ; je sentais encore l'amour... Je suis rentrée dans la voiture. La radio était allumée et j'entendis "Waltzing Mathilda" interprétée par Tom Waits. D'un seul coup, j'eu les larmes aux yeux. J'étais si heureuse et entendre une musique aussi émouvante et tripale me fit penser : "Maintenant je peux mourir. Jamais je ne pourrai être davantage heureuse que maintenant". Jamais je n'ai revu l'homme avec lequel j'avais passé cette nuit. Par contre, j'écoute souvent la chanson de Tom Waits et elle m'émeut toujours aux larmes. Heureusement que je me suis trompée : j'ai à nouveau (et souvent) été très heureuse dans les bras d'hommes. Je suis en quête de cet instant magique où le monde pouvait s'écroulait. Trop de bonheur ! Et je n'en ai jamais assez... Alors, je continue à faire battre mon cœur avec des hommes.

UN MUSEE CHRIS MARKER ? par Feudouce

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Depuis le temps qu'il bourlingue aux quatre coins du monde, fuyant la presse , mais remplissant les salles de cinémas et les musées de ses films, de ses oeuvres ou installations, n'aurait il pas mérité un hâvre de paix ? C'est ce qui se chuchotte depuis que la dynamique maire du XX , Frédérique Calendra , a annoncé devant 200 personnes qu'elle portait le plus grand intérêt à cet artiste. Dans un premier temps, une exposition va être organisée avec la concertation des membres de l'association CHRIS MARKER., qui sera suivie de peu par une autre exposition au Centre Pompidou, avant que la Cinémathèque française prenne le relais. Mais surtout, l'équipe réfléchit à un projet de musée ancré dans l'arrondissement où Chris Marker a passé les dernières années de sa vie, da,ns la plus totale discrétion. On parle d'un lieu réhabilité près de la petite ceinture... Quoiqu'il en soit, ses fans attendent avec impatience de pouvoir découvrir et redécouvrir encore ce cinéaste qui fascine depuis tant d'années des générations différentes.
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