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Channel: Les commentaires de Pointscommuns.com
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Qui c'est, où il va ? par JANUS72

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Http://www.deezer.com/track/2666524 Chanteur couillu et décalé, sourire coquin, malicieux, un type simple que je croissais parfois achetant ses clopes, au tout début des 8o vers la Porte d'Orléans, avant qu'il ne se taille au Sénégal. Des Chansons simples, des idées simples, des mots simples mais.... tout était limpide, lumineux de la part d'un artiste ayant traversé plusieurs vies ;-) Il nous parle d'amour, des potes, d'amitié et de fêtes, de fesses aussi et des femmes qu'il adorait, et bien évidemment de tous ces personnages croisés de part le monde. Une carrière à la Nino Ferrer, avec des Tubes énormes (....sans doute moins que Nino) et puis des trous béants, des déserts arides dans lesquels ils égrenaient toujours quelques perles rares, histoire de suivre leurs traces respectives. http://www.deezer.com/track/5660640 http://www.deezer.com/track/2505495 http://www.deezer.com/track/2505499 http://www.deezer.com/track/2505502 http://youtu.be/tBc1PL63QpE http://www.deezer.com/track/2505501 http://www.deezer.com/track/5660637 http://youtu.be/Hjak3MzgS7o http://youtu.be/mbYL9nZbM-g http://youtu.be/X1hveGyy3HU http://www.deezer.com/track/5660639 et pour le fans ou plus les curieux : http://www.pierrevassiliu.com/discographie.htm http://www.pierrevassiliu.com/videoclips.htm avec des tonnes de documents. encore... http://youtu.be/Xe7bELXdn6g

l'ami du petit déjeuner par Vladimirgorski

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Acteur protéiforme, aussi a l'aise dans la comédie de mœurs que dans le drame psychologique et les prétoires, le petit Samy suit son petit bonhomme de chemin sans faire de vague. Exigeant tant dans la vie que sur la scène, il postule en 2013 pour le prix Nobel de la paix, poussant le mimétisme avec Jésus jusqu'à distribuer des pains en public. Un homme un vrai, avec des burnes en kevlar et un cerveau réduit à sa plus simple expression.

Je cherchais dans mes vieilles photos par Cafca-ciri

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Puisque j'ai gagné l'oeil du photographe, un petit jeu qu'on fait entre blogueurs, il faut que j'organise la prochaine manifestation. Ce sera l'odp15 début septembre. Pour organiser un "oeil du photographe" j'ai besoin d'une photographie "ratée". De ça je ne manque pas - encore que je fais le tri de plus en plus, et me discipline sur la nostalgie du flou, de l'à-peu-prés qui serait plus exact pour représenter une somme d'instants qui constitue un moment que la précision du cliché (ho j'te cause là, je te fais "coucou" )(c'est marrant parce que cette adresse concerne 2 personnes dans des directions totalement diffèrentes )( marrant surtout pour moi, un peu déroutant pour tout le monde je dois l'avouer, et, probablement pour moi aussi à la fin...). Alors j'écume mon disque dur. Cette corvée lancinante - des disparues, et un disparu, de mes écrans peuplent un peu les pixels de ces fichiers, pour ne rien vous cacher - m'épargne de me consacrer à d'autres, corvées ce qui me donne une disponibilité, excessive - ma disponibilité à une époque a joué des tours à plus d'une personne, ce qui comme au scrabble fait mot compte double quant à la pénibilité du brassage nostalgique. Et donc je tombe sur une photo d'une personne de dos sur un bord de rivière gonflée par l'hiver. Evidemment cette photo est environnée d'autres photos où cette personne n'est pas de dos mais de face, elle sourit trop gentiment, elle ne sourit pas mais ses yeux cachés derrière des lunettes 3D apparaissent tout de mème sur la photo...enfin bref, cette personne ...cette personne. Un jour faudra qu'on m'explique. "Ou pas" diraient les bovaristes, "le mystère..." Pas pour moi ça, je suis une Sherlok, le mystère c'est sauce vinaigrette ou croque au sel, mijoté à la rigueur. Et pas de reste on sauce son assiette. Alors je me demande, parce que la photo correspond à ce que je cherche, si je dois demander la permission à la personne de dos, loin. Et cette question me renvoie aux doutes en abyme, infinis de mes névroses, des conneries sucrées dont on nous gave depuis l'enfance, les princes et princesses, les bottes de 7 lieues, et des conneries amères qui sont sensées nous purger des 1ères par la suite. Quel rapport avec Alien ? Quel rapport avec vol au dessus d'un nid de coucou ? Il est évident et cette personne l'aurait surement vu comme moi. Quel rapport entre "Vol au dessus d"un nid de coucou" et "Alien" ? Je serais brève. Dans Vol au dessus d'un nid de coucou le héros est confronté à un univers qu'il ne connait pas les codes, dont il cherche à briser les codes. Dans Alien le 8ème passager est aussi confronté à un univers étranger dont il brise les codes. Dans les 2 fims on a un univers social clos, forclos mème, aux règles à la fois idéologiques et comportementales relativement rigides. Et le héros pour survivre authentiquement s'efforce de rallier à sa cause les personnages secondaires, avec succès dans un 1er temps. Pareillement les personnages secondaires vont sous l'influence du héros exploser, et se trouver plus ou moins détruits par une force qui leur vient des tripes. Moi ça me pose un léger problème, parce que je connais des gens qui ont explosé sous l'effet de forces internes. Avant les fous, les malades mentaux, on les appelait des aliènés - aujourd'hui on dit de certains qu'ils sont sujets à des addictions, menés par un manque. Sans être trés compètente en "folie", il me semble qu'on souffre pas mal dans les CHS, et pas seulement à cause des institutions. ( là je réponds à un message privé )(au fait laisse tomber p'tit gars, je dis pas que tu s'rais déçu, mème si tu le serais, je ne suis pas disponible, du tout ) On objectera la valeur opposée, moralement, : un héros négatif pour Alien, un héros "genre" positif pour le coucou. Je regrette mais depuis qu'on appelle les indiens des "native american" et les terroristes "résistant" on sait que l'histoire n'est pas avare d'ambivalence morale. Nicholson dans les Coucous c'est le 8ème passager d'Alien. Symboliquement trés proches. J'aurais pu parler de Shrek aussi. Dans Shrek... et sinon tu connais le Loup et les 7 chevreaux ? (à l'usage de mes fans éplorés - j'ai écrit une page qui commence à prendre forme. La suite, existera donc, faudra être patient, comme moi je suis patiente )

Partir... par Anna Ka

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Les vacances ne sont pas pour moi synonyme de vacance. Au contraire elles constituent une somme étourdissante de découvertes, pourvu que j'aille très loin, et que je rencontre des gens à la fois semblables et différents. Je reviens du Vietnam, et j'ai éprouvé une foule de sensations grisantes qui m'ont enrichie de leur puissance. D'abord la chaleur, moite, tropicale, épaisse et lourde, comme si on évoluait en permanence dans un bain de vapeur. Une chaleur qui écrase les gens et ralentit le rythme de la vie. Mais justement, une chaleur qui redonne sa valeur à chaque geste accompli. De temps en temps, comme un typhon, la pluie drue s'abat sur la ville, ruisselle, lave tout sur son passage. Le ciel gronde. De sombres nuées créent une nuit fantastique de fin du monde. Les palmiers plient comme des brins d'herbe. Et tout s'arrête aussi vite que cela a commencé. Renaissance d'un monde qui scintille dans la lumière solaire toute neuve. La végétation se déploie, somptueuse : hauteurs de la baie d'Halong, revêtues d'une forêt émeraude, qui trempe avec nonchalance dans les eaux transparentes et turquoises de la la mer : la nature se donne en spectacle, majestueuse et hautaine, parfois inquiétante lorsque l'on entend, tandis qu'on est à bord d'un fragile esquif, les cris étranges d'animaux peu identifiables... Sur les marchés, autre découverte ... des fruits aux formes bizarres, aux écorces hérissées de piquants, aux parfums entêtants : ici rien n'est facile. Il faut savoir se donner du mal pour trouver le cœur et le goût des choses : et le spectacle d'un crapaud écorché ou d'un serpent à l’œil magnétique n'est pas une raison suffisante pour détourner le regard. Dans les villes, ce qui saisit, loin des images bucoliques des campagnes ou du delta du Mékong cher à Duras, ce sont les ravages opérés par la modernité sur un jeune peuple avide de sensations fortes. Des centaines de scooters prennent d'assaut les rues tandis que les conducteurs, tous munis de masques de tissus bariolés et anti-pollution, s'élancent, zigzaguent, klaxonnent frénétiquement, ne s'arrêtent jamais, ivres de bruit et de vitesse comme de gros insectes attirés par la lumière. Ce monde urbain étrange, l'on peut décider de l'oublier en lui tournant le dos et en pénétrant dans une pagode. Là brûlent mille baguettes d'encens. Un Bouddha souriant et doré accueille le visiteur tandis que se déploie devant lui un autel garni de faux dollars et d'une pyramide de canettes de bière. Oui, les offrandes aussi ont changé de nature : les esprits ne dédaignent pas les plaisirs de la société moderne. Il y aurait encore mille choses à évoquer, mais il faut cesser pour pouvoir goûter la force envoutante du silence des nuits constellées d'étoiles.

Ta mère au huit à huit par Occupationdusol

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- Chéri, arrête cinq minutes de penser avec ta bite, tu veux ? Tiens, pose ton cul sur cette pierre et pense à ta mère. Imagine combien elle a dû être belle, une belle salope pour enfanter un gars aussi joli et parfait que toi. Souviens-toi dans ta chair du plaisir qu’elle a pris, souviens-toi dans ton corps de son oubli afin que le fruit des gonades prenne racine dans son ventre. Tu la vois là ? Ta mère elle hurle de plaisir, les pattes écartées, elle ne pense même pas à toi, elle, tout ce qu’elle veut c’est que ton père continue à limer peut-être même avec un doigt, lui procure du plaisir et lycée de Versailles, qu’il fasse corps avec elle, qu’il soit attentif à son propre plaisir comme au sien, qu’ils se prennent et déprennent d’une même énergie, en réciprocité et pas qu’il l’enfile comme une vulgaire chaussette absorbant son appendice comme on gobe un œuf mollet. Non. Cela demande raffinement et lâcher prise ces petites gâteries. Rien à voir avec le riz au lait qu’on se contente de laisser crever à petit bouillon en salivant. Ça c’est pour les enfants et tu n’es plus un enfant jouant à la mienne est la plus grosse. Ta mère, c’est de la pâtisserie de haute voltige qu’elle méritait, pas un jeu de force à la foire du Trône, tu en conviendras. À cet instant précis ils s’aimèrent tes parents, peu importe s’ils se désunirent. Là ils étaient heureux de s’embrocher et de se donner et même si ton père l’a traitée de « belle salope » ou autres noms d’oiselles, c’était mots d’oiseaux de paradis, consumables et éphémères sur place, comme des lanternes de papier de soie en route vers les étoiles de l’intime. Peut-être ça l’a excitée ? Parce qu’elle n’était pas aussi con que toi ta mère, elle savait faire la part des choses, elle savait que ces insanités n’avaient qu’un seul objet : faire monter la mayo sans conséquence hors du pieu, sinon ta venue à l’occasion. Ton père n’a jamais pensé à insulter ta mère, ça n’a rien à voir. J’ai bien vu moi comment il la respectait : Ni volaille, ni servante, ni bouche-trou, juste la femme qu’il aimait comme sa main. C’est juste comme ça que les humains font parfois, ils se disent des trucs qu’ils ne pensent pas au moment où ça dessert de penser. Et il n’y a aucune raison pour que tu n’arrives pas à voir en ta mère une femme, de la même étoffe que celles que tu embroches à ton tour sans délicatesse, sans imagination avec des archétypes frelatés dans la gestuelle qui anesthésient le désir et moussent comme l’ennui. Si d’aventure tu t’y essayais, cela te rendrait plus sensuel, plus attentif au vrai plaisir de ta partenaire (et pas celui que tu imagines qu’elle prend comme par miracle, Jésus le fruit de vos entrailles ou Cherche encore Charlie !) Si de temps en temps tu pouvais imaginer qu’elle aussi savait être une « belle salope » et qu’elle n’en perdit jamais la face pour autant, que sa béchamel sera éternellement la meilleure et que son sourire maternel n’eut rien à envier à ses grimaces coïtales. Peu d’hommes comprennent cela, peu d’hommes savent vraiment donner du plaisir à une femme accomplie. Je sais, c’est difficile de grandir en conscience mon gros cochon !

Les cerises d'automne par Pechnologie

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Qu'Est-ce qui permet de savoir si on a progressé, excellente question ! - alors, pour certains , progresser c'est avoir résolu les problèmes d'hier et les avoir remplacés par les problèmes d'aujourd’hui, - pour d'autres c'est réussir à casser l'équilibre stable dans lequel ils étaient pour essayer de rejoindre un nouvel équilibre à partir du quel ils vont tenter de refaire la même démarche, Pour moi progresser c'est transmettre ce que je sais et le remplacer par de l'inconnu et de l'incertain, qui seront mes messages de demain. Progresser, c'est donc casser l'équilibre Pour toi , cher lecteur, c'est peut-être simplement résoudre des problèmes et assumer les nouveaux, au total le point d'équilibre ne change pas... J'aime pas que tu ne me parles pas de ton désir pâtissier , à faire des gâteaux inutiles, je sais que tu n'as pas le moral dans ces moments là. Tu connais celle du Seppele vom Boersch alors ? Seppele (Petit Pierre en Alsace) roule à bicyclette avec son papa Il crie à son papa, "Yo Papa y a ton Garde boue Qui fait Gling Gling" Plusieurs fois de suite et son père ne répond pas Seppele crie alors très fort et pédalant vite pour arriver à la hauteur de son papa Et son papa se retourne et dit "Yo fils parle plus fort, je n'entends rien car j'ai mon garde boue qui fait Glin Gling" Cette histoire , que l'on peut penser drôle, résume bien notre condition étrange de ceux qui passent à coté des autres. Même un fils ne peut pas lutter contre le bruit de la bicyclette de son père ! J'ai une information formidable à te donner aussi, cher lecteur, j'allais oublier, j'ai été rangé dans la catégorie des "Spaces" par une bande de jeunes, Alors si tu n'es pas au courant , les vioques sont soient des "Graves" soient des "Spaces", je me permets de te le signaler parce que tu as charge d'âmes et que c'est important de savoir des choses comme ça. Vu ton moral , tu dois être "Grave" mais si j'arrive à te faire rigoler tu deviendras "Space", un Space redevenant rarement un grave, tu serais sauvée.. Je t'écris au féminin , chère lectrice, vu que les barbus, les poilus, je les aime bien mais moins que tes formes et ta suave odeur de femme. Tu me raconteras si tu as changé d’état ? Je le verrais tout de suite quand tu poseras ta tête sur mon épaule avec tes yeux de biches en ouvrant ta bouche pour me demander de t'embrasser. Alors si j'accède à ta demande, et je le ferai sans doute, j'aurais l'impression d'avoir progressé puisque j'aurai cassé l'équilibre stable pour te rejoindre dans quelque chose de l'ordre de l'amour. Tes lèvres ont un goût de fruit rouge, en cet fin d'été cela me rappelle les cerises de Mai. Je m'écarte et te regarde , et les mains dans les mains je te chante « quand nous chanterons le temps des cerises... »

Absolu de Nada(rc) par Lady Sysy

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Titre de l'œuvre : Absolu. Auteur : Nada. Extraits : "Cette odeur, c’est celle de Mac Romuald, le numéro un de la malbouffe. Les usines dans lesquelles est engraissé et abattu le bétail servant à produire ces infâmes steaks hachés, mangés entre deux tranches d’un pain sans saveur, par des hordes de consommateurs occidentaux, sont de véritables camps de concentration pour bovins. Ces animaux élevés en batterie subissent des traitements comparables à ceux endurés par les victimes des nazis à cette différence près ; où les bourreaux du troisième Reich, provoquant la colère du pseudo monde libre, ont payé de leurs vies l’extermination de douze millions d’hommes, de femmes, d’enfants et de vieillards, sans que cela ne nuise au triomphe de leur idéologie ; les Waffen S.S de la junk food ont et continuent de massacrer, avec la bénédiction de leur clientèle et dans l’indifférence générale, des centaines de millions d’animaux innocents soumis à une shoah quotidienne. Comble de l’atroce, des légions de boulimiques, incapables de se comporter autrement, s’empiffrent à en vomir de ce poison qui rapporte des milliards à ses fabricants. Ce poison légal, symbole de la toute puissance cotée en bourse, de cet empire consumériste au bord de la faillite, dont les multinationales, dévastant notre planète mère, s’enrichissent un peu plus chaque jour." "-Mais qu'est-ce que c'est cette écoeurante odeur de viande, qu'est-ce que tu vas foutre de tous ces burgers? s'exclama Dornano. -Bouffe, baise, consomme, compulse! Est la thématique de notre partie de jambes en l'air. Je te fais bander non? -Et pas qu'un peu ma salope. -Enduis-moi de cheddar, ketchup, moutarde, cornichons, viande, pain, sauce barbecue et tu me possèderas à volonté, avec toute la violence, la bestialité dont je te sais capable. -J'ai tringlé de sacrés numéros mais dans ton genre tu es un must. Au moins tu sais ce que tu veux, la voila ma bite, à toi de jouer tarée. -A toi de jouir baltringue. Magne-toi d'étaler la boustifaille sur ma peau, j'ai trop envie d'être rudoyée pour attendre plus longtemps. -Dis-moi tu niques mains gantées? -Oui c'est mon côté fétichiste. -C'est parti, un, deux, trois, quatre, cinq hamburgers, du ketchup, de la moutarde et des sauces variées en veux-tu en voila, ça ira maintenant? -Je veux être la plus incomestible possible. C'est un morceau de barbaque fétide que tu vas envoyer et va t'envoyer au septième ciel. Mets-là moi maintenant! Allez plus fort crasseux! - Crasseux! Avec tout ce que tu m'obliges à faire je peux te retourner le compliment pouffiasse. -Chacal, vautour, coyote! Mais qu'est-ce qu'il me prend de rabaisser ainsi ces animaux en te comparant à eux. -De plus en plus givrée la conasse, dés que j'ai lâché ma volée de chevrotine dans ton con poisseux, je range mon fusil dans son râtelier et la chasse est terminée." Obnubilé par sa colère, il sentit à peine l'acier lui trancher l'artère (...) Insatiable, attrapant le godemiché, elle se le fit aller et venir dans la chatte et enchaina plusieurs orgasmes. Enfin satisfaite, elle mit en scène la phase artistique du scénario écrit dans son cerveau. Otant ses gants de cuir, elle enfila ses gants en latex, embrassa tendrement la lame qui avait tant de fois rasé l'élu de son cœur, éventra Dornano avec et le vida de ses organes. Dénombrant une quinzaine de cheeseburgers inutilisés, elle les lui fourra dans le ventre à la place des intestins et du foie qu'elle avait jetés derrière elle, s'agenouilla devant le cadavre farci de Junk food et récita -bras en avant, poings serrés, majeurs tendus- le mantra la guidant vers la paix intérieure. -Bouffe, baise, consomme, compulse. Bouffe, baise, consomme, compulse. Bouffe, baise, consomme, compulse..." "Affligé de voir le genre humain péricliter sans jamais avoir la dignité de disparaître définitivement, je me suis réfugié dans les ténèbres de mon imaginaire. Chacun trouve où il peut sa planche de salut ; la littérature me permet de régler mes comptes avec le consumérisme et l’économie de marché. Pourquoi me faut-il créer des monstres pour accéder à la plénitude je l’ignore, quoi qu’il en soit je sors chaque fois grandi de mes pérégrinations dans l’abject. Les livres dont j’accouche sont les seuls territoires où je puisse conjuguer poésie, romantisme et ultra violence sans risquer d’être incarcéré à perpétuité." (Nada). *Je suis fan de cette plume ultra violente, paradoxalement romantique et radicalement absolue comme la mort. "Absolu" est dans l'attente d'être édité, je m'avance, mais je l'écris tout de même: vivement sa parution en librairie.

Clair Obscur par Leonis

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Y a-t-il davantage de faussaires au détour des chemins hasardeux de ces plaines entichées de brume. Des prédicateurs en contrefaçons, Qui se terrent et se griment d’un allant jubilatoire ou peut-être de désespoir ? Ils ne sont pas sans excuses ces pirates des asiles alternatifs. Abandonner ou s’abandonner, le choix est audacieux et parfois dangereux Volubiles ou silencieux La vie n’était déjà pas simple…. Entre causes et conséquences Il faut jouer des coudes Pour sortir des innocences dans le blues des caractères voilés, Pour parfois démasquer les fables ou consentir à l’authentique discours Dans les mots poussés ou repoussés à l’ombre d’une retenue soulignée. Étreindre le doute dans le noir Ou choisir la lumière d’une autre contrée Les opacités parfois m’effrayent.

Pas d'amour perdu par Lady Sysy

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Assise depuis si longtemps, Le temps, témoin absolu d'un corps vide, Est venu voir ma déchirure, A travers mes fenêtres, les yeux De ceux se tenant à l'extèrieur, Me regardent à l'intèrieur de cette cage, Comme quelque rare créature du zoo, Je bouge en réaction, Puis m'effondre de désespoir, Piégée dans cette case Abandonnée bien trop tôt, Pas la moindre vie dans ma chambre à poupée Pourquoi cette pièce est-elle si froide? Pas d'amour. Pas d'amour perdu. Je deviens faible tout le temps, Je peux juste passer le temps, Moi dans mon monde Et toi à côté, Le fossé est énorme Nous nous observons de chaque côté, Tu as vu les nuits emplies de sport sanglant, Et de douleur, de tout le mal, de tous ceux qui comme toi, Ont su se détruire avec style et bon goût, Nous sommes étrangers depuis bien trop longtemps Violents, violents, Sont tous les étrangers, Tu t'es tourné de ton côté, Tandis que je cherchais le bon côté de la raison, Tous nos discours n'ont pas créé de contact, Pas d'amour. Pas d'amour perdu. Je glisse vers ton piège d'homme, Je vois juste une contradiction, Un duel dans un paradoxe, Tout cela force la vraie réalité, Et ne cesse de m'appeler, Je crois que tout rêve a une fin, Le mien ne s'élève pas, il dépérit, Je n'ai pas peur, pas le moins du monde, En le regardant s'écrouler, Je laisserai derrière moi les éternelles espérances, De ce jour unique magnifié, Sur ta fréquence anonyme, les aigües et les basses, Notre vision toucherait le ciel, D'un foyer en terre inconnue, Où deux amants s'appellent, Où les chiens et les vautours mangent, Un abîme qui dépasse la création, Loin du cirque complet de tous les imbéciles, Ainsi je me retourne, pour m'en aller enfin, Proche de tous mes besoins finaux.

E-commerce par Lumiere interieure

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Lutte contre les faux avis de consommateurs sur internet Publié le 18.08.2014 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre) La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a fait le bilan des infractions constatées en matière d’avis de consommateurs sur internet. Le taux d’anomalies constaté par elle atteint en moyenne 28,8 % entre 2010 et 2013 avec une augmentation en 2013 où il a atteint 45 %, tous secteurs confondus. L’enjeu est de taille car près de 9 français sur 10 consultent les avis de consommateurs sur Internet et 89 % d’entre eux les jugent « utiles » ou « très utiles », même si la grande majorité pensent que certains avis de consommateurs sont faux. Les principales infractions sont : suppression de tout ou partie des avis négatifs au profit des avis positifs ; publication rapide des avis positifs ; publication différée des avis négatifs ; non-publication des avis négatifs ayant donné lieu à litige puis transaction ; rédaction de faux avis, parfois de manière artisanale, parfois par recours à un prestataire de services ; allégation de conformité à la norme NF Z 74-501, norme volontaire qui définit des principes de collecte, modération et restitution d’avis de consommateurs de produits et de services sur Internet. A noter que suite à enquête de la DGCCRF, le TGI de Paris a condamné le 20 juin 2014 un site se présentant comme un « guide des bonnes adresses » à 7000 euros d’amende, et son gérant à 3000 euros d’amende ainsi qu’à la publication d’un communiqué sur le site internet. La pratique commerciale incriminée consistait en la rédaction et la publication de faux avis de consommateurs, rédigés pour partie par une société domiciliée à Madagascar et pour une autre partie par le gérant et des proches de son entourage. http://www.service-public.fr/actualites/003254.html?xtor=RSS-78 d'un seul coup je me sens protégé ....

Et si dieu ... par Lumiere interieure

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...n'existait pas, faudrait-il l'inventer ? Regarder au loin Dans un espoir incongru, chaque instant qu’il vivait lui semblait dans une sorte d’attente. Maintes et maintes fois il avait reconstruit son passé et tous les mots échangés ne faisaient que renforcer ces craintes, pourquoi croire en un jour meilleur ? Bien sur, il existait de nobles sentiments, bien sur les raffinements et la gloriole de l’existence pouvait sembler être attirants, bien sur il aurait aimé être père mais tout ceci pouvait il devenir crédible au-delà d’une quelconque foi, ou la psylosophie d’un temps, dans cette vitesse que le carré de la masse désirait lumière, une particule décélérait pour naitre infini. Quelle histoire ne pouvait connaitre sa pensée ? D’étoile en étoile, l’espace lui tenait chaud à la façon d'un châle dont ses épaules se drapaient.

Un livre qui restera par Repassera

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"Le Monde selon Garp est le roman qui fit le plus de bruit dans les années 70 et apporta à son auteur un succès plus que mérité. Un des quelques livres que je relis épisodiquement sans me lasser (avec Le livre qui fit le Jane Eyre… eh oui !). Jamais Irving ne retrouva cette verve incroyable, et ce fut son 4ème essai. C’est peut-être ce qui en explique la qualité, contrairement à nombre de premiers romans. (« Joseph Andrews », de Fielding, « Adam Bede », de George Eliot (encore une femme, côté anglais !), « Dans ton lit de ténèbres », de William Styron. On ne peut bien évidemment en faire une règle générale, témoin « les bienfaisantes »… A le relire pour la 4ème fois, une chose me saute aux yeux : la technique romanesque unique de Irving. Il ne craint pas d’annoncer la suite. (ex : « ce livre qui devait la rendre célèbre/ Ma mère ne devait plus jamais porter son uniforme d’infirmière). Cette technique, utilisée avec parcimonie dans « Le Monde selon Garp », dégénère malheureusement avec d’autres romans, tels que « Une Veuve de Papier », dans lequel Irving recourt à une véritable litanie de « devrait/ devraient », qui font de cette œuvre une trame tissée de gros fils blancs. Dans « Le Monde selon Garp », il n’y a rien à jeter : roman dans le roman, évènements drolatiques, jusqu’au psychodrame qui passe comme une lettre à la poste car nourri d’un souffle étonnant, jamais gratuit ni trivial. L‘épisode scabreux de l’accident de voiture, qui cause la mort du benjamin, n’a rien d’un roman de Gui Descars, ou d’un « roman de gare » tel que « Dans ton lit de ténèbres », pour reprendre l’exemple cité plus haut. (Roman acclamé d’ailleurs par la critique pas toujours inspirée, contrairement au correcteur qui mit une excellente note à une candidate à l’agrégation qui donna cette basse étiquette au roman de Styron. Pas moi hélas). Pour prolonger le parallèle, évoquons un instant « Le Choix de Sophie ». Au risque de me faire huer, je dénoncerai non pas la technique romanesque mais le « choix » du sujet de cet autre roman de Styron. Deux jumelles, l’une prostituée qui revêt le costume de sa sœur « nonne », ou le choix d’une mère entre deux enfants, lequel de ces deux romans est de Gui Descars ? Tant mieux si vous n’êtes pas d’accord, il y a là matière à discussion ! « Le Monde selon Garp » fait partie des romans que l’on n’oubliera pas de si tôt. A lire, à relire…

Une rencontre intemporelle par Hommereveur06

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J'ai grandement apprécié les commentaires de Serenity et Ripley31 sur le film et je voudrais apporter à mon tour ma petite contribution. Plutôt sous la forme d'un hommage à une époque depuis longtemps révolue : L'aventure de Mme Muir 1947 : une rencontre intemporelle Mme Muir, jeune veuve mélancolique, décide un jour de tout plaquer pour se retirer dans un cottage au bord de la mer et y mener une existence paisible loin des agitations de la ville et des souvenirs de sa vie passée. Elle n’attend plus rien des autres et de la vie, et s’abandonne le jour aux promenades solitaires et le soir près du feu aux lectures silencieuses. Cet abandon est aspiration à la paix d’un être marqué par la vie et un appel à une douce et impénétrable rêverie. Mais des phénomènes étranges et surnaturels commencent à se produire, Mme Muir va alors comprendre que la maison qu’elle occupe est hantée par le fantôme de l'ancien propriétaire des lieux le capitaine Gregg, vieux loup de mer bougon et misogyne qui n'apprécie pas du tout cette intrusion dans sa demeure. Les deux personnages devront alors faire face à une surprenante et inattendue cohabitation. Le film aurait pu être une comédie fantastique comme Hollywood les produisait par dizaine dans les années 40 mais il va plus loin…pourtant on ne le remarque pas tout de suite. Sans en dévoiler l’histoire et après de multiples rebondissements, je dirais seulement que Mme Muir et son fantôme sauront tisser des liens improbables à travers leurs deux mondes, se nourrissant l’un de l’autre, s’entraidant même au-delà de toute espérance. Sur l’affiche du film, Rex Harrison qui incarne le fantôme du Capitaine, apparaît en noir et blanc comme s’il surgissait d’un songe de Mme Muir, la sensible Gene Tierney . Est ce parce qu'ils furent habités par leur rôle et qu'ils s'identifièrent à leur personnage qu'ils furent tous les deux frappés par le destin : La fiancée de Rex Harrison se suicida dans de mystérieuses circonstances et Gene Tierney après un houleux divorce sombra dans la dépression, mais la vie d'acteur on le sait n'est pas de tout repos. On remarquera également dans le rôle du séducteur sans scrupules le flegmatique George Sanders qui par un jour d’avril 1972 mettra fin à ses jours dans une chambre d’hôtel près de Barcelone laissant ces quelques mots : « Je m’en vais parce que je m’ennuie. Je sens que j’ai vécu suffisamment longtemps. Je vous abandonne à vos soucis dans cette charmante fosse d’aisance. Bon courage. » Sans nul doute il est parti rejoindre le fantôme de Mme Muir.

erreur sur la marchandise par Vladimirgorski

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Je vend ma collection de Jazz Hot. Je me suis abonné par erreur, j'ai confondu avec Hot Vidéo, le magazine graphique de la femme d'aujourd'hui. Je les fait à 4 euros le kilos, et faut venir les chercher dans mon garage. Je peux faire un échange si vous posséder des vieux exemplaires de New look, période Giscard.

Les cerises d'automne par Pechnologie

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Qu'Est-ce qui permet de savoir si on a progressé, excellente question ! - alors, pour certains , progresser c'est avoir résolu les problèmes d'hier et les avoir remplacés par les problèmes d'aujourd’hui, - pour d'autres c'est réussir à casser l'équilibre stable dans lequel ils étaient pour essayer de rejoindre un nouvel équilibre à partir du quel ils vont tenter de refaire la même démarche, Pour moi progresser c'est transmettre ce que je sais et le remplacer par de l'inconnu et de l'incertain, qui seront mes messages de demain. Progresser, c'est donc casser l'équilibre Pour toi , cher lecteur, c'est peut-être simplement résoudre des problèmes et assumer les nouveaux, au total le point d'équilibre ne change pas... J'aime pas que tu ne me parles pas de ton désir pâtissier , à faire des gâteaux inutiles, je sais que tu n'as pas le moral dans ces moments là. Tu connais celle du Seppele vom Boersch alors ? Seppele (Petit Pierre en Alsace) roule à bicyclette avec son papa Il crie à son papa, "Yo Papa y a ton Garde boue Qui fait Gling Gling" Plusieurs fois de suite et son père ne répond pas Seppele crie alors très fort et pédalant vite pour arriver à la hauteur de son papa Et son papa se retourne et dit "Yo fils parle plus fort, je n'entends rien car j'ai mon garde boue qui fait Glin Gling" Cette histoire , que l'on peut penser drôle, résume bien notre condition étrange de ceux qui passent à coté des autres. Même un fils ne peut pas lutter contre le bruit de la bicyclette de son père ! J'ai une information formidable à te donner aussi, cher lecteur, j'allais oublier, j'ai été rangé dans la catégorie des "Spaces" par une bande de jeunes, Alors si tu n'es pas au courant , les vioques sont soient des "Graves" soient des "Spaces", je me permets de te le signaler parce que tu as charge d'âmes et que c'est important de savoir des choses comme ça. Vu ton moral , tu dois être "Grave" mais si j'arrive à te faire rigoler tu deviendras "Space", un Space redevenant rarement un grave, tu serais sauvée.. Je t'écris au féminin , chère lectrice, vu que les barbus, les poilus, je les aime bien mais moins que tes formes et ta suave odeur de femme. Tu me raconteras si tu as changé d’état ? Je le verrais tout de suite quand tu poseras ta tête sur mon épaule avec tes yeux de biches en ouvrant ta bouche pour me demander de t'embrasser. Alors si j'accède à ta demande, et je le ferai sans doute, j'aurais l'impression d'avoir progressé puisque j'aurai cassé l'équilibre stable pour te rejoindre dans quelque chose de l'ordre de l'amour. Tes lèvres ont un goût de fruit rouge, en cet fin d'été cela me rappelle les cerises de Mai. Je m'écarte et te regarde , et les mains dans les mains je te chante « quand nous chanterons le temps des cerises... »

Qui c'est, où il va ? par JANUS72

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Http://www.deezer.com/track/2666524 Chanteur couillu et décalé, sourire coquin, malicieux, un type simple que je croissais parfois achetant ses clopes, au tout début des 8o vers la Porte d'Orléans, avant qu'il ne se taille au Sénégal. Des Chansons simples, des idées simples, des mots simples mais.... tout était limpide, lumineux de la part d'un artiste ayant traversé plusieurs vies ;-) Il nous parle d'amour, des potes, d'amitié et de fêtes, de fesses aussi et des femmes qu'il adorait, et bien évidemment de tous ces personnages croisés de part le monde. Une carrière à la Nino Ferrer, avec des Tubes énormes (....sans doute moins que Nino) et puis des trous béants, des déserts arides dans lesquels ils égrenaient toujours quelques perles rares, histoire de suivre leurs traces respectives. http://www.deezer.com/track/5660640 http://www.deezer.com/track/2505495 http://www.deezer.com/track/2505499 http://www.deezer.com/track/2505502 http://youtu.be/tBc1PL63QpE http://www.deezer.com/track/2505501 http://www.deezer.com/track/5660637 http://youtu.be/Hjak3MzgS7o http://youtu.be/mbYL9nZbM-g http://youtu.be/X1hveGyy3HU http://www.deezer.com/track/5660639 et pour le fans ou plus les curieux : http://www.pierrevassiliu.com/discographie.htm http://www.pierrevassiliu.com/videoclips.htm avec des tonnes de documents. encore... http://youtu.be/Xe7bELXdn6g

Absolu de Nada(rc) par Lady Sysy

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Titre de l'œuvre : Absolu. Auteur : Nada. Extraits : "Cette odeur, c’est celle de Mac Romuald, le numéro un de la malbouffe. Les usines dans lesquelles est engraissé et abattu le bétail servant à produire ces infâmes steaks hachés, mangés entre deux tranches d’un pain sans saveur, par des hordes de consommateurs occidentaux, sont de véritables camps de concentration pour bovins. Ces animaux élevés en batterie subissent des traitements comparables à ceux endurés par les victimes des nazis à cette différence près ; où les bourreaux du troisième Reich, provoquant la colère du pseudo monde libre, ont payé de leurs vies l’extermination de douze millions d’hommes, de femmes, d’enfants et de vieillards, sans que cela ne nuise au triomphe de leur idéologie ; les Waffen S.S de la junk food ont et continuent de massacrer, avec la bénédiction de leur clientèle et dans l’indifférence générale, des centaines de millions d’animaux innocents soumis à une shoah quotidienne. Comble de l’atroce, des légions de boulimiques, incapables de se comporter autrement, s’empiffrent à en vomir de ce poison qui rapporte des milliards à ses fabricants. Ce poison légal, symbole de la toute puissance cotée en bourse, de cet empire consumériste au bord de la faillite, dont les multinationales, dévastant notre planète mère, s’enrichissent un peu plus chaque jour." "-Mais qu'est-ce que c'est cette écoeurante odeur de viande, qu'est-ce que tu vas foutre de tous ces burgers? s'exclama Dornano. -Bouffe, baise, consomme, compulse! Est la thématique de notre partie de jambes en l'air. Je te fais bander non? -Et pas qu'un peu ma salope. -Enduis-moi de cheddar, ketchup, moutarde, cornichons, viande, pain, sauce barbecue et tu me possèderas à volonté, avec toute la violence, la bestialité dont je te sais capable. -J'ai tringlé de sacrés numéros mais dans ton genre tu es un must. Au moins tu sais ce que tu veux, la voila ma bite, à toi de jouer tarée. -A toi de jouir baltringue. Magne-toi d'étaler la boustifaille sur ma peau, j'ai trop envie d'être rudoyée pour attendre plus longtemps. -Dis-moi tu niques mains gantées? -Oui c'est mon côté fétichiste. -C'est parti, un, deux, trois, quatre, cinq hamburgers, du ketchup, de la moutarde et des sauces variées en veux-tu en voila, ça ira maintenant? -Je veux être la plus incomestible possible. C'est un morceau de barbaque fétide que tu vas envoyer et va t'envoyer au septième ciel. Mets-là moi maintenant! Allez plus fort crasseux! - Crasseux! Avec tout ce que tu m'obliges à faire je peux te retourner le compliment pouffiasse. -Chacal, vautour, coyote! Mais qu'est-ce qu'il me prend de rabaisser ainsi ces animaux en te comparant à eux. -De plus en plus givrée la conasse, dés que j'ai lâché ma volée de chevrotine dans ton con poisseux, je range mon fusil dans son râtelier et la chasse est terminée." Obnubilé par sa colère, il sentit à peine l'acier lui trancher l'artère (...) Insatiable, attrapant le godemiché, elle se le fit aller et venir dans la chatte et enchaina plusieurs orgasmes. Enfin satisfaite, elle mit en scène la phase artistique du scénario écrit dans son cerveau. Otant ses gants de cuir, elle enfila ses gants en latex, embrassa tendrement la lame qui avait tant de fois rasé l'élu de son cœur, éventra Dornano avec et le vida de ses organes. Dénombrant une quinzaine de cheeseburgers inutilisés, elle les lui fourra dans le ventre à la place des intestins et du foie qu'elle avait jetés derrière elle, s'agenouilla devant le cadavre farci de Junk food et récita -bras en avant, poings serrés, majeurs tendus- le mantra la guidant vers la paix intérieure. -Bouffe, baise, consomme, compulse. Bouffe, baise, consomme, compulse. Bouffe, baise, consomme, compulse..." "Affligé de voir le genre humain péricliter sans jamais avoir la dignité de disparaître définitivement, je me suis réfugié dans les ténèbres de mon imaginaire. Chacun trouve où il peut sa planche de salut ; la littérature me permet de régler mes comptes avec le consumérisme et l’économie de marché. Pourquoi me faut-il créer des monstres pour accéder à la plénitude je l’ignore, quoi qu’il en soit je sors chaque fois grandi de mes pérégrinations dans l’abject. Les livres dont j’accouche sont les seuls territoires où je puisse conjuguer poésie, romantisme et ultra violence sans risquer d’être incarcéré à perpétuité." (Nada). *Je suis fan de cette plume ultra violente, paradoxalement romantique et radicalement absolue comme la mort. "Absolu" est dans l'attente d'être édité, je m'avance, mais je l'écris tout de même: vivement sa parution en librairie.

l'ami du petit déjeuner par Vladimirgorski

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Acteur protéiforme, aussi a l'aise dans la comédie de mœurs que dans le drame psychologique et les prétoires, le petit Samy suit son petit bonhomme de chemin sans faire de vague. Exigeant tant dans la vie que sur la scène, il postule en 2013 pour le prix Nobel de la paix, poussant le mimétisme avec Jésus jusqu'à distribuer des pains en public. Un homme un vrai, avec des burnes en kevlar et un cerveau réduit à sa plus simple expression.

Tu es ce mec sur la scène. par Lady Sysy

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Mon cher amant, mon cher ami, Ou ennemi, Tu es ce mec sur la scène, Quand la musique se tait, Le contour d'une silhouette Se détache, l'écran d'argent Me touche presque, Tout s'arrête Sur une pause plan fixe, Je ne bougerai plus jamais Sur tes paroles chantées, Mes doigts coupables ont perdu Le sens du rythme, Tant que tu étais cet étranger, Et que je tombais à tes pieds, Je ne sentais pas le danger, Désormais je ressens la brûlure Jusqu'aux bout de mes ongles, Pourtant tout est presque faux, Il est des choses Que je dois encore apprendre; Mon cher amant, mon cher ami, Ou ennemi, Commençons par Tout commencement, Eteindre la lumière, Défaire le lit, Faire taire ces voix Qui sont dans nos têtes, Assieds-toi à mes côtés, Ne te protège pas, Ne me protège pas, Rien ne peut freiner ta nature, Mes yeux couleur fraise Sont si sensibles à tes promesses, Et si tu dois m'allonger Puisse une lueur caramel Se poser sur mes lèvres douleur, Puis en douceur tu me laisseras tomber... Je grandirai avec le temps, Dans mon monde crayon aux nuages de papier Longtemps je croquerai l'œuvre, En ta bouche humide; Mon cher amant, mon cher ami, Ou ennemi, Je ne veux plus apprendre Ce qui fait pleurer, Je ne veux pas t'entendre dire : "je vous aimerai jamais", J'ai tant de fierté, Je ne désire Ni te garder, ni te toucher, Parce-qu'il n'y a pas de bonheur Pour une fille ivre d'Absolu, Qui n'est pas d'accord Pour essayer mais, Peut-être peut-on juste Essayer une fois, Une fois, Une fois de trop.

Lecture pas barbante par Lbambou

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Promotion d'un livre vraiment bien + un clin d'oeil amical :) Quelle bonne idée, l’Iguane, d’avoir porté à ma connaissance ce petit livre. Quand le proprio (du livre) m’a lu quelques lignes, j’ai été tout de suite captivée. Question de style ! et il n’en manque pas. Le style en écriture, n’est-il pas essentiel ? L’art et la manière de nous pousser plus avant. Mots assemblés, tournés, tourneboulés suscitant l’intrigant , le sel qui épice l’intérêt, attise la soif. Je n’avais pas le temps de le lire, autres chats à fouetter, amitié à partager, m’en rassasier, corps à caresser, bouche à baiser ; je lui suggérai de me le prêter, il était hésitant. Quand je suis partie, il était dans mon bagage. Dans ma solitude retrouvée, je m’y plongeais avec avidité et grande fringale, je m’apprêtais à le dévorer, je l’ai dégusté. Le livre me ramenait là-bas et m’emmenait ailleurs aussi. Le style j‘y reviens à peine, tonique il a dit Iggy, percutant ! Jubilation de l’auteur jouant avec les mots, son plaisir à l’écrire est perceptible et ajoute au plaisir de le lire. Mais le style, aussi délicieux soit-il serait vaine chose s’il ne servait le fond, ici une réflexion sur l’Identité. Identités empruntées, glissement de personnalités, voilées, dévoilées, volées, retrouvées nous égarent au travers des lignes et jusqu’entre les lignes. L’attention ne fléchit pas, l’intérêt croît, le suspense agit, en subtilité, sans tambour ni trompette jusqu’à cette fin… que je ne dévoilerai pas, que j‘ai beaucoup aimée. Ce petit livre a tout d'un grand !
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